Il appartient désormais au même peuple congolais de faire preuve
de vigilance et de se prendre en charge le cas échéant

Comme l’ont annoncé hier jeudi diverses sources bien branchées au centre interdiocésain à Kinshasa, haut-lieu historique où se déroulent les discussions directes entre la majorité présidentielle et différentes forces politiques  et sociales du pays parties au dialogue inclusif dont l’accord a été signé le 31 décembre 2016, les évêques catholiques de la RDC commis à la direction éclairée et clairvoyante de ce forum se montrent de moins en moins disposés à poursuivre indéfiniment leurs bons offices face à la volonté manifeste de certains protagonistes de faire échec à l’accord politique obtenu le 31 décembre 2016.

Prenant  le ciel et le peuple congolais à témoin au sujet d’un éventuel sabotage de discussions ultimes devant conduire à la conclusion des pourparlers du centre interdiocésain , les évêques catholiques parlant sous la bannière de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO)ont décidé de tout clôturer ce samedi même si quelques divergences persistent entre les parties prenantes.

 Entrevoyant le danger qui menace déjà le pays, Monseigneur Fridolin Ambongo, vice président de la CENCO, a été très amer dans son constat en s’écriant : « qu’il y ait accord ou pas nous concluons dimanche ».

Il appartient donc au peuple congolais qui, en sa qualité de souverain primaire, d’observer et de suivre de près l’application de l’accord du le 31 décembre 2016, de désigner le coupable en cas sabotage éventuel et de se prendre en charge, le cas échéant!

Le pays se trouve manifestement à un tournant difficile à négocier. Mais avec une forte dose d patriotisme et d’altruisme, les acteurs politiques engagés dans les pourparlers du centre interdiocésain à Kinshasa peuvent franchir les obstacles avec brio.

Par Bamporiki