A l’issue de leur mission prophétique réussie avec éclat à Kinshasa : Les Evêques catholiques commis à la direction du dialogue bientôt en mission à Genève !
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Tout en les remerciant vivement pour les acquis majeurs de ce forum politique et historique, nombre de congolais pensent qu’il est indispensable d’approfondir davantage le processus obtenu au profit du Conseil national de suivi…
Des sources crédibles proches de la Conférence épiscopale nationale du Congo, Cenco en sigle, ont annoncé hier mardi en fin d’après-midi qu’à l’issue de leur mission prophétique réussie avec éclat, les Evêques catholiques commis à la direction collégiale harmonisée du Dialogue politique inclusif au centre interdiocésain à Kinshasa s’apprêtent à effectuer une importante mission qui les conduira à Genève, en Suisse, en faisant un crochet au Saint-Siège à Rome !
Rien n’a filtré concernant l’objet de ce voyage visiblement peu ordinaire qui interviendra après la signature, le 31 décembre 2016, de l’Accord ayant sanctionné le dialogue politique dont le monde entier attend l’établissement d’une paix durable dans la région africaine de Grands Lacs, en général, et en République démocratique du Congo, en particulier, ainsi que le nouveau départ de ce pays dans les domaines politique, économique et social.
Néanmoins, certains observateurs pensent que les Evêques catholiques concernés mettront à profit leur séjour suisse pour porter le travail abattu par eux aux différents organismes internationaux établis à Genève (Suisse) et à Rome (Italie), concrètement de nombreux défis auxquels les institutions issues du dialogue politique devront faire face en vue de remettre la RDC sur les rails, notamment en matières électorale, de travail et de droits de l’homme !
Quid du mode des décisions au CNS ?
Les Evêques catholiques qui se sont distingués par leur sens très élevé de nationalisme, de patriotisme, d’abnégation et de travail bien fait font actuellement l’objet de vibrants hommages émanant des gouvernements et des Etats du monde entier.
Tout en les remerciant vivement des acquis majeurs du dialogue politique inclusif arrivé presqu’au bout sans heurts majeurs, nombre d’observateurs au pays comme à l’étranger pensent qu’il est indispensable d’approfondir davantage le processus obtenu au profit du conseil national de suivi.
En effet, beaucoup de dispositions concernant l’organisation et le fonctionnement du conseil national de suivi du dialogue et de ses résolutions ont été prises et orientées dans une bonne direction, mais des zones d’ombre restent encore à éclairer concernant le fonctionnement de cet organe d’avant-garde dont l’importance n’est pas à démontrer.
Après une lecture attentive du document qui fournit des détails sur la composition et le fonctionnement du conseil national de suivi, on constate que la Majorité présidentielle y est théoriquement représentée par 9 membres de plates-formes constituées pour le rôle de véritables chevaux de Troie en rejoignant la Majorité présidentielle préalablement préparée pour faire jouer ce rôle en cas de vote.
D’où la question fondamentale relative au mode de décisions au sein du Conseil national de suivi qui doit être posée en de termes très clairs afin d’éviter de désagréables surprises au moment de faits à venir. Nous y reviendrons.
Par Bamporiki Chamira