Deux institutions d’appui à la démocratie, la CENI (Commission électorale nationale indépendante) et le CSAC (Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication), doivent être redynamisées conformément à l’Accord politique de la Saint-Sylvestre signé le 31 décembre 2016 sous l’égide de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo).

C’est dans ce cadre que les partis politiques de l’Opposition, signataires de cet accord, à savoir l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) et le MLC (Mouvement de  libération du Congo), ont exigé le départ des personnes censées représenter ces formations politiques respectives à la CENI.

Il s’agit du rapporteur Jean-Pierre Kalamba Mulumba wa N’galula, pour l’UDPS, et de Mme le questeur adjoint Micheline Bie, pour le MLC, tous deux indexés de n’avoir pas rempli les missions  leur  confiées. Pour cette raison, ces deux formations politiques tiennent au départ de ces  personnalités de la Centrale électorale en vue de pourvoir à leur  remplacement par d’autres membres des partis concernés pour exercer les mêmes fonctions au sein de la CENI.

Il faut alors attendre la reprise de la session parlementaire  afin de débattre de ce dossier, surtout que le Parlement est la seule institution habilitée à investir les membres de cette institution d’appui à la démocratie avant leur prestation de serment devant la Cour constitutionnelle. Une affaire à suivre!

Par El-kas