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Pour empêcher la tenue des élections : Le sabotage systématique des installations de la CENI envisagé

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Pour empêcher la tenue des élections : Le sabotage systématique des installations de la CENI envisagé

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Le pillage survenu la semaine écoulée à la centrale du territoire de Masisi doit interpeller le Rassemblement…

Des informations de plus en plus alarmantes en provenance du Nord-Kivu ont indiqué le week end dernier que des groupes organisés de malfaiteurs non autrement identifiés ont pris d’assaut des bureaux de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dans différents sites d’implantation de cette centrale électorale en territoire de Masisi au Nord-Kivu sans autre précision.

On rapporte cependant que les sites électoraux visés par les groupes de malfaiteurs dont il s’agit sont pour la plupart localisés dans des contrées considérées comme des réservoirs à suffrages les plus fournis du territoire de Masisi en raison de l’importance de flux migratoires incontrôlés qui les caractérisent à partir des pays voisins immédiats de la province du Nord-Kivu.

On rapporte en outre que les malfaiteurs qui dirigent leurs actions sur les sites électoraux aménagés par la CENI  s’organisent maintenant en petits groupes très mobiles en vue d’écumer l’ensemble du territoire de Masisi, l’objectif visé étant le sabotage systématique et régulier de toute installation en rapport direct ou indirect avec la tenue des élections.

Or, en procédant au sabotage systématique des installations de la CENI, les malfaiteurs instrumentalisés par des forces politiques qui agissent dans le noir mettront en mal le processus électoral au point même de l’arrêter plus ou moins définitivement.

Menaces sur les élections

En d’autres termes, la paralysie de bureaux de la CENI dans les sites aménagés pour le besoin de la cause sur l’ensemble du territoire national vient s’inscrire dans le plan global d’une frange de politiciens qui consiste à prolonger indéfiniment la présence de l’actuel président à la tête du pays et le statu quo dans lequel se complaisent toutes les institutions satellites à son régime.

Ainsi donc, si le pillage systématique de sites électoraux aménagés par la CENI a lieu sur l’ensemble ou une partie du territoire de la RDC, les élections ne pourront plus avoir lieu à la fin de l’année en cours comme indiqué par l’Accord politique ayant sanctionné le dialogue piloté par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et deviendront même aléatoires pour les années qui suivront.

On ignore encore la suite du pillage survenu la semaine écoulée à la centrale électorale du territoire de Masisi car même ceux qui sont revêtus de l’autorité de réprimer les crimes à Masisi en particulier, et dans l’ensemble de la province du Nord-Kivu en général, ont préféré se taire au lieu d’agir en dénonçant et en punissant.

Il y a de quoi s’inquiéter lorsqu’on réalise que ceux qui ont dévasté les sites électoraux aménagés par la CENI dans le territoire de Masisi sont partis sans être inquiétés ne fût ce que par un simple avis public de recherche. Qu’en pense le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement qui défend avec acharnement le processus électoral en cours et les objectifs qu’il poursuit ?

Par Bamporiki Chamira

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