MSF déplore le bombardement d’un camp de déplacés au Nigeria
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52 personnes ont trouvé la mort lors du bombardement qui a eu lieu lundi 17 janvier dernier dans un camp de déplacés au Nord-est du Nigeria.
Ce bilan émane de MSF, qui dénonce avec la dernière énergie toutes les attaques de camp de déplacés et affirme que ce bombardement a été fait par l’armée nigériane. Cette organisation humanitaire regroupant de nombreux médecins de la planète a, par ailleurs, indiqué qu’au cours de ce bombardement au moins 120 personnes ont été blessées. La dite frappe de l’armée nigériane est survenue au-dessus d’un camp de déplacés dans le nord-est du Nigeria, à environ 7km de la frontière avec le Cameroun.
Aucun membre du personnel de MSF n’a été blessé ou tué lors de l’attaque. Malheureusement, trois employés d’une entreprise camerounaise engagés par MSF pour fournir des services d’eau et d’assainissement dans le camp ont perdu la vie durant l’attaque.
Selon MSF, cette attaque de grande envergure sur des personnes vulnérables qui ont déjà fui l’extrême violence sévissant dans la région est choquante et inacceptable. Elle exige le respect de la sécurité des civils et demande à toutes les parties de faciliter les évacuations médicales pour les survivants qui ont besoin de soins urgents.
Il sied de signaler que lors de ce bombardement les équipes médicales de MSF étaient sur place.
Elles effectuaient une vaccination contre la rougeole et évaluaient la situation nutritionnelle.
Elles apportent actuellement les premiers soins aux patients blessés dans la structure MSF de Rann. Son personnel basé dans la région se prépare à prendre en charge des patients.
Par Carroll Madiya