Signature de l’accord du 31 décembre 2016 : UDPS, PPRD, MLC et UNC, partis les plus solidement implantés en RDC selon la Case
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L’opposition politique signataire de l’accord du 18 octobre 2016, restée seule dans le camp du refus
L’opposition politique signataire de l’accord du 18 octobre, sous la médiation du Togolais Edem Kodjo, facilitateur délégué par l’Union Africaine, mais auquel il faut décompter l’UNC de Vital Kamerhe, reste l’unique bloc refusant de signer l’accord politique issu des pourparlers de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO).
106 députés de l’opposition
Cette opposition désormais identifiée à travers la nouvelle plateforme portant la même appellation sous le label » UDPS et alliés » compte 106 députés.
Ce chiffre ne doit cependant pas impressionner outre mesure car, soutient la CASE (Commission Africaine pour la Supervision des Elections), est simplement théorique, dépourvu de toute capacité mobilisatrice. En outre, la case interdit à cette opposition l’utilisation du label » UDPS et alliés » qui est du reste l’une des composantes du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement.
Il convient de souligner que la nouvelle plateforme dénommée » opposition politique signataire de l’accord du 18 octobre » se regroupe autour de Samy Badibanga l’actuel Premier ministre issu de l’accord de la cité de l’Union Africaine.
La Majorité présidentielle, pendant ce temps, à mis un peu d’eau dans son vin, en s’abstenant de s’accrocher à l’inclusivité, » pour ne pas repartir avec les mêmes causes survenues au lendemain de la signature de l’accord de la CENCO » a déclaré Lambert Mende Omalanga, membre actif de la Majorité Présidentielle.
Seuls quatre partis politiques revêtent un caractère national
Dans son 2ème rapport, publié le week-end dernier, la commission Africaine pour la Supervision des Elections est montée au créneau pour affirmer haut et fort que la RD Congo ne compte que 4 partis politiques véritablement implantés sur le territoire national. Il s’agit de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) , du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC).
Seuls ces partis disposent d’un encrage politique national, le Parti Lumumbiste Unifié (PALU)d’Antoine Gizenga étant en perte de vitesse. Dans certaines provinces, le PALU limite son existence dans les seuls chefs-lieux. Les principaux partis ayant signé l’accord du 31 décembre, le problème d’inclusivité n’est plus qu’un faux fuyant.
Il ne devrait même pas se poser, souligne la Case par la voix de son vice-président André Kiamba Dibuse. Autre raison, le Conseil de sécurité de l’ONU et l’Union européenne ont salué l’accord de la Cenco et exigent sa mise en œuvre sans tergiverser. Comme quoi, la notion de la non inclusivité n’est plus qu’une astuce subtile.
La Majorité présidentielle a du reste confirmé qu’elle est en train d’adopter ses contributions à l’Accord du 31 décembre. Le problème ne devrait donc plus se poser concernant la mise en application de l’Accord politique obtenu sous la médiation de la CENCO. Agir autrement, c’est marcher contre la volonté de notre peuple.
Par G.O