Commune de la Gombe : L’état de l’avenue Colonel Ebeya continue à inquiéter
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L’état de l’avenue Colonel Ebeya, dans la commune de la Gombe, continue à inquiéter bon nombre de Kinois. Les flaques d’eau s’y sont transformées en véritables cours d’eau ou même en lacs (sans poissons). Ce spectacle désolant se passe devant la maison communale et aucune réaction de l’autorité de la ville n’a jamais été enregistrée jusque-là, malgré les cris de détresse des administrés. Et c’est le cas dans toutes les communes de la ville province de Kinshasa depuis quelques années.
Accidents
Non avertis, les conducteurs de véhicules s’embourbent dans les eaux usées et stagnantes. Leurs véhicules en sortent endommagés. Des nids de poule pullulent partout. Conséquence, ils créent des embouteillages monstres, empêchant les véhicules d’arriver vite à leurs destinations.
Il faut préciser qu’à cause des routes mal entretenues, défoncées et inondées par les eaux, le centre ville a perdu sa beauté et ressemble aujourd’hui à une bourgade de province. Impossible de s’imaginer que cette mégapole de plus de dix millions d’âmes est dirigée.
Des immondices installées partout polluent l’air dans différents quartiers, surtout avec les décharges publiques, dont la gestion commence à poser problème. Ces déchets se sont transformés en montagnes dans plusieurs quartiers. Toujours au centre ville, le weekend dernier, un trou géant a » avalé » un véhicule devant l’immeuble Botour. Et la population a assisté impuissante à ce spectacle désolant, parce qu’aucun secours n’a été apporté à ce véhicule.
Pire encore, aux côtés de ces eaux usées, se développent des restaurants de fortune, surtout au marché central, où les règles d’hygiènes ne sont pas pris en compte par les responsables de ces » malewa » et leurs clients
Malgré les routes modernisées à coups de millions de dollars qui sont comptées sur le bout des doigts dans la capitale, les artères dites » secondaires » sont restées dans un état de délabrement très avancé.
Personne n’y pense. » Les invités de marque ne passent pas par ici « , se désole un vendeur à la criée de cartes prépayées. Ils empruntent les grands boulevards aux dimensions » autoroutesques « . Difficile qu’on accorde une quelconque importance.
Résignation
Devant cette situation, la population continue à s’inquiéter du silence gardé par les autorités de la ville qui, pour éviter tout cela, pouvaient tout mettre en œuvre pour améliorer les conditions de vie non seulement au centre ville , mais partout dans la ville province de Kinshasa en recréant des caniveaux pour l’orientation des eaux et revoir la politique de gestion des immondices, qui causent trop de maladies à la population.
Par Thony Kambila