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L’Accord politique signé : IRDH exige l’égalité de tous devant la loi

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L’Accord politique signé : IRDH exige l’égalité de tous devant la loi

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L’Institut de Recherche en Droits Humains(IRDH), structure basée à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, se félicite de l’annonce par la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) de l’accord politique entre les forces politiques de la RDC.

L’IRDH note que cet Accord  va permettre de gérer pacifiquement le pays vers la sortie de la crise politique.
En effet, il ressort de l’accord deux points importants : (i) la fin de la gestion de l’Etat de facto, une solution de retour à la Constitution et la légitimation de l’institution Président de la République; et, (ii) la promesse que le peuple congolais procédera à la désignation du dirigeant de son choix, avant décembre 2017, sans perturbation de la transition par un changement de la Constitution ni un troisième mandat éventuel du Président Kabila, note l’IRDH dans son communiqué.

 L’Institut rappelle par ailleurs la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), à son article 21,  qui reconnait que la volonté du peuple est le seul fondement de l’autorité des pouvoirs publics et celle-ci s’exprime par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret. Et à son article 7, la DUDH garantit à tous l’égalité devant la loi et le droit sans distinction à une égale protection de la loi.

Mais, l’IRDH regrette de constater que l’Accord du Centre Interdiocesain ne fait pas allusion aux poursuites contre les dirigeants politiques véreux, sanctionnés par l’Union Européenne et les Etats Unis, pour leur rôle avéré dans la violation de la Constitution ; ni analyser des cas des criminels dangereux, à l’instar de Gédéon Kyungu Mutanga, reconnu coupable des crimes contre l’humanité par une juridiction compétente, légitime et constitutionnellement établi.

Ledit Accord instaure une « Commission des hauts magistrats », afin d’étudier les dossiers des leaders politiques, faits prisonniers ou contraints à un exil forcé, à cause de leurs opinions politiques, à l’instar de Moïse Katumbi et du Bâtonnier Jean-Claude Muyambo Kyassa et du député Eugène Diomi Ndongala.

 Pour l’IRDH, Cet  Accord devrait aussi trancher les cas des leaders politiques emblématiques, en autorisant le retour au pays des victimes d’un exil forcé et la libération des prisonniers politiques et d’opinion.

Non aux deux poids deux mesures !

L’Institut pense que la « Commission des Hauts magistrats » instauré par l’Accord politique devrait étudier comment sanctionner les politiciens véreux qui ont violé la Constitution, afin que ces derniers ne bloquent pas le processus de transition mis en place, et que le criminel Gédéon Kyungu Mutanga reconnu coupable des crimes contre l’humanité, soit remis en prison pour l’empêcher de commettre d’autres crimes de masses.

L’IRDH félicite enfin la CENCO et appelle toutes les organisations de la société civile et les mouvements citoyens tels que Filimbi ,LUCHA ,Compte à rebours ,Quatrième voie ,Na Mozindo Ya Kinshasa, Bye Bye Kabila ,Il est Temps RDC et Nouvelle Elite Congolaise à imaginer de nouvelles stratégies de pression sur les politiciens, afin que ces derniers  respectent la volonté du peuple, notamment la tenue des élections avant décembre 2017, la libération des prisonniers politiques et l’emprisonnement des auteurs de crimes contre l’humanité.

Par Gkm

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