Quelques signataires de l’Accord de Kodjo se désolidarisent du Premier ministre nommé par Joseph Kabila et exigent la  formation d’un Gouvernement véritablement d’union nationale après la signature de l’Accord issu du Dialogue conduit par la CENCO

Quelques délégués de l’Opposition politique signataires de l’Accord de la Cité de l’Union Africaine (UA) à Kinshasa se sont désolidarisés, jeudi 29 décembre, du 1er Ministre Samy Badibanga Ntita.

Ces participants au Dialogue National tenu à la Cité de l’UA sous la houlette du médiateur Edem Kodjo ont exprimé leur antipathie dans une déclaration politique faite dans la capitale congolaise.

Les signataires de ce document ont, à cette occasion, indiqué qu’ils soutiennent les efforts de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) regroupant les évêques de l’Eglise catholique en vue d’aboutir à un accord inclusif, avant la fin de l’année.

Ces acteurs politiques appellent, en outre, les deux parties impliquées dans le Dialogue Inclusif en cours au Centre Interdiocésain, à savoir les signataires de l’Accord du 18 octobre dernier, d’une part, et les non signataires membres du Rassemblement et du Front pour le respect de la Constitution, d’autre part, à respecter scrupuleusement les préalables sur lesquels elles se sont entendues au début de ces nouvelles négociations.

 » Ces préalables sont notamment la désignation du Premier Ministre qui sera reconnu par tous et la formation d’un véritable Gouvernement d’union nationale, réellement inclusif, ainsi que le partage de responsabilités, de l’exécutif à tous les niveaux « , ont-ils rappelé.

Et de conclure :  » Nous demandons, pour des raisons éthiques, politiques et juridiques explicitées dans notre document adressé à la CENCO, que l’accord final et inclusif soit signé, pour le compte de l’Opposition politique signataire de l’Accord de l’UA, par des personnalités autres que celles qui sont entrées au Gouvernement car, conformément à l’article 4 de la Loi n°07/008 du 04 décembre 2007 portant statut de l’Opposition politique, on cesse d’être dans l’Opposition une fois entré au Gouvernement. « 

Par Asiyeshindwa