Suite à l’appel leur lancé lundi dernier par leur nouveau ministre de tutelle, les agents, fonctionnaires  et cadres du ministère des Affaires étrangères, en grève depuis quelques mois, ont décidé de reprendre le travail le mardi le 27 décembre dernier.

Dans cet appel, Léonard She Okitundu, vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères,  a invité les grévistes à la raison, afin de trouver un compromis pour qu’ils se mettent vite au travail, indiquant que les grands défis à relever attendent la nation.

Il les a appelé à reprendre vite le travail, car le ministère ne peut pas fonctionner sans administration, a-t-il dit les  assurant d’avoir reçu des orientations précises du chef de l’Etat pour une solution rapide à toutes les revendications.

Une commission sera incessamment mise sur pied pour examiner les revendications
Selon le chef de la diplomatie congolaise,  une commission sera incessamment mise sur pied pour examiner ces revendications.

«Nous devons d’abord comprendre le conflit dans ses tenants et aboutissants, et ensuite nous mettre à trouver des solutions responsables acceptables à la fois par les agents, fonctionnaires et cadres du ministère et par les autorités parce que nous ne devons pas ignorer les contraintes actuelles dans notre pays», a souligné le vice-Premier ministre qui soutient, en outre, que le dialogue social est «quelque chose déterminante pour résoudre les différends». She Okitundu appelé à être sensible aux revendications légitimes

Pour sa part, M. Louis Kinyamba, président de la délégation syndicale à demandé au vice-Premier ministre  She Okitundu  d’être sensible aux revendications légitimes des agents pour  trouver un compromis  dans les meilleurs délais.  Il a indiqué que les grévistes attendent son engagement ferme,  faisant savoir que plus de deux cents agents sont déjà morts dans dix ans à cause de la précarité de leurs conditions sociales.

Les indemnités permanentes réclamées

Parmi les revendications des grévistes figurent les indemnités permanentes, la mise en place au sein de l’administration centrale pour y mettre de l’ordre, la rotation dans les postes diplomatiques, la promotion des agents, l’examen de dossiers des diplomates ainsi que  l’élévation à la dignité d’ambassadeur.

Malgré les promesses tenues par le vice-premier ministre en charge des Affaires étrangères, les grévistes restent vigilants, c’est la raison pour la quelle ils ont donné aux autorités un délai  de trente jours pour trouver une solution à leurs revendications.

Par Thony Kambila