A Basankusu, dans la province de l’Equateur, comme partout ailleurs sur le territoire congolais, l’insécurité est devenue le lot quotidien de la population.

  Sans omettre de relever des crimes récurrents et des cas d’assassinats constamment déplorés dans la partie Est de la RD Congo, de la part des hommes en uniforme et des forces négatives qui pullulent à travers la région,  force et de reconnaitre que la ville de  Basankusu où l’insécurité bat son plein, a été traumatisée au mois d’octobre dernier par des bandits à main armée auteurs de crimes abominables dont l’une des victimes nommée  Blaise Boeke, commerçant de son état, a été froidement abattu par des hors-la-loi.

Jadis havre et oasis de paix, Basankusu est  pour l’heure considéré à juste titre comme milieu à haut risque.  Cet état de chose résulte en partie du fait du laxisme et du laisser-aller caractérisant les forces de l’ordre basées sur place, ayant pourtant comme mission principale d’assurer la protection des personnes et de leurs biens.

L’insécurité ayant ainsi atteint son paroxysme, la population locale n’avait cessé de lancer des cris de détresse à l’endroit des autorités locales, provinciales et nationales afin de lui venir en aide.

Elu du peuple, Nicolas Akpanza s’en félicite.

A l’instar de la population locale, Nicolas Akpanza, député national, a salué la nomination du colonel Gilbert Mande à la tête de la Police Nationale Congolaise dans cette contrée, en remplacement du lieutenant-colonel Rémy Bokolomba.

Il y a peu, le parlementaire était estomaqué de l’affluence de nouvelles faisant état de la montée vertigineuse du banditisme dans son terroir.  Devant la presse, il n’a pas manqué de dire sa déception, avant d’inviter les autorités de la police nationale à prendre des mesures appropriées.

Son appel semble aujourd’hui avoir été entendu. De surcroit, il invite le nouveau commandant à faire de la sécurisation des personnes et des leurs biens son cheval de bataille.

Par la même occasion, l’élu du territoire de Basankusu a remercié les autorités de la PNC, plus particulièrement l’ancien Vice-Premier ministre en charge de l’intérieur, le professeur Evariste Boshab, pour la salvatrice décision de nomination d’un nouveau commandant de police dans cette ville.

Le député national a par ailleurs insisté sur l’installation dans cette entité administrative d’un parquet près le tribunal de paix conformément à sa requête no 0132/DM/DPN/2016 du 25 mai 2016 adressée au président du conseil supérieur de la Magistrature.

Avec le changement survenu à la tête de la PNC/ Basankusu, la population espère que le nouveau commandant de la police va se lancer à bras le corps dans la lutte contre le banditisme, pour mettre le holà dans le territoire de Basankusu.

Par G.O