Une cinquantaine de formateurs des vulgarisateurs du Code de la famille formés à Kinshasa
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Le ministère du Genre, Famille et Enfant, à travers sa direction des services juridiques, a organisé à Kinshasa du 13 au 17 décembre 2016, un atelier des formateurs sur la vulgarisation du Code de la famille révisé et promulgué en 2016 par le chef de l’Etat.
Cette session de formation qui a eu lieu dans la salle polyvalente du ministère du Genre, Famille et Enfant dans la commune de Gombe a concerné plus ou moins 50 personnes provenant des institutions nationales et des institutions provinciales de Kinshasa. Ces formateurs devront à leur tour former des vulgarisateurs de ce nouveau Code de la famille.
Pour Mme Annie Kenda, directeur des services juridiques du ministère du Genre, Famille et Enfant, cette session de formation des formateurs des vulgarisateurs entre dans le cadre de la campagne de vulgarisation qui a été lancée officiellement le 25 novembre 2016 par l’ancienne ministre de la Femme, Famille et Enfant avec l’appui de tous les partenaires qui ont contribué à la réforme du Code de la famille.
Cette vulgarisation du nouveau code de la famille a déjà commencé à Kinshasa et à Bandundu Ville, a précisé Mme le directeur des services juridiques du ministère du Genre. Les communautés de base ont été sensibilisées dans les 4 districts de la ville de Kinshasa.
La vulgarisation du nouveau Code de la famille, a précisé Mme Kenda, se fera notamment auprès des organisations de la Société civile (confessions religieuses, associations des veuves,…), dans les universités pour permettre aux étudiants de connaitre cette loi et de ne pas la confondre avec la coutume, dans les écoles maternelles, primaires et secondaires.
Les vulgarisateurs, a-t-elle expliqué, iront dans ces écoles avec des textes très élaborés et illustrés pour que les enfants puissent intérioriser cette loi dès le bas âge afin qu’ils grandissent avec l’esprit de respect de genre, de respect mutuel et d’unité dans la famille. Cela permettra, selon elle, d’avoir des générations futures qui tiennent compte de leurs droits et qui sachent les défendre effectivement.
Selon Mme Malou Nzuzi du Fecode (Forum de la Congolaise pour le Développement), une organisation de la Société civile, qui a pris part à cet atelier, les participants ont été initiés pendant 5 jours à la vulgarisation du nouveau code la famille pour qu’ils fassent en sorte que des citoyens congolais dans leur vie quotidienne, au sein de leurs familles, sachent régler les problèmes de succession, de mariage et de divorce.
Me Maurice Gabriel Musungayi, un avocat qui a aussi pris part à cet atelier, a déclaré que de le dernier jour de cet atelier a été consacré à l’élaboration de la feuille de route de la campagne de vulgarisation du Code de la famille. Les formateurs des vulgarisateurs du nouveau Code de la famille, a-t-il dit, vont aller sur toute l’étendue du pays en commençant par Kinshasa.
Ils vont cibler particulièrement les officiers de l’état-civil qui s’occupent des mariages civils, les officiers de police judiciaire (OPJ) qui sont proches de la population, les responsables des commissions Justice et Paix des paroisses, les écoles, les associations des femmes qui militent pour la promotion des droits de la femme et de l’enfant.
Par N.T.