Dans le cadre de la Journée internationale la lutte contre la Corruption : L’indifférence face à la montée de la corruption en RDC déplorée
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L’organisation ACDRO, à travers son président, l’expert-pays José Mbu, pointe du doigt le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de corruption qui depuis sa nomination n’a pas pu appréhender ne fut ce qu’un seul responsable de détournement dans le pays!
La Journée internationale de la lutte contre la Corruption est célébrée à travers le monde entier le 09 décembre de chaque année. Le thème central pour l’année 2016, selon les Nations-Unies, est «Unis contre la corruption pour le développement, la paix et la sécurité».
Ainsi, la RD Congo, qui a ratifié la Convention des Nations Unies contre la corruption, n’est pas restée en marge de 129 pays signataires de ce document, dont de nombreuses organisations nationales de lutte contre la corruption se sont prononcées sur ce fléau qui ne cesse de gangréner l’environnement économique du pays.
Certaines organisations de lutte contre la corruption projettent, pour leur part, l’organisation de plusieurs autres activités pour, à la fois, interpeller le gouvernement congolais qu’elles considèrent de plus en plus indifférent face à la montée sans précédent de la corruption dans le pays.
Elles ont surtout les doigts pointés du côté du Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de Corruption, le professeur Luzolo Bambi, qui depuis sa nomination n’a pas pu appréhender ne fut ce qu’un seul responsable de détournement dans le pays.
Et pourtant, c’est chaque jour qu’on déplore des actes de crime économique dans le pays, au niveau de l’administration publique, même dans le gouvernement, où des officiels peuvent se permettre de vendre des patrimoines publics voire des résidences appartenant aux étrangers sans oublier la situation de détournement dans les «compagnies mining» dans l’ex Katanga ,ont fait savoir les experts-pays en matière de corruption.
Parmi ces organisations qui luttent contre la corruption dans le pays, il faut citer l’ACDRO-ASBL, une organisation membre du Conseil National des ONGS de Prévention du Crime en RDC, qui est dirigée par l’expert-pays contre corruption et de prévention du crime, José Mbu.
Illustration de l’état des lieux contre corruption en RDC de l’ACDRO
L’ACDRO, à travers son président José Mbu, relève l’érosion de la corruption en RD Congo qui nécessite au minimum trois études régulières et diverses évaluations en vue de la construction des écritures et signes indicateurs de ce fléau à savoir l’IPC, l’IPCR et l’IC.
Les diverses tendances de la corruption en RDC, d’après lui, créent un réel problème pour d’identification et de classement dans les grilles internationales de plusieurs Institutions en rapport avec cette question internationale.
Aussi, ces indicateurs demeurent dormant suite au très peu d’effort par rapport à la lutte contre la corruption. C’est ainsi que, pour l’ACDRO, les thématiques annuelles lancées par les Nations Unies et autres institutions de transparence et d’intégrité ainsi que de prévention du crime n’ont rien de commune mesure face à l’usure de la RD Congo sur la corruption et les réponses idoines en la matière. C’est pourquoi cette ASBL ne s’inscrit pas sur ces lignes thématiques puisque hors sujet pour la RDC.
Pour l’ACDRO, le pays est au bord de la faillite. Concernant «le climat des Affaires», la cotation du chiffre cinq est le minimum devant inciter les partenaires au monde de se référer à la RDC. Une façon de d’indiquer, d’après l’expert, « que dans ce pays il y a une stabilité politique.
Le pays est présent là où, la politique n’est pas attachée à l’économie, le système bancaire est valide et robuste, la justice est indépendance pour tous, la sécurité du pays est évidente pout les affaires, les routes sont fiables, l’eau et le courant, etc.»
Pour José Mbu, il faut l’installation de 3000 entreprises, 10.000 ouvriers et 100 millions USD de capital faisant une enveloppe de 300 milliards USD pour absorber 30 millions chômeurs sur les cinquante six millions, soit 80% de la population actuelle sans oublier de diversifier l’économie nationale.
De l’autre côté, l’ACDRO n’a pas manqué de déplorer l’impunité à travers pays. Pour cette organisation, il y a une volonté politique de couvrir le crime organisé au sein des institutions publiques. Le gouvernement sortant n’a pas été épargné .Il est reproché à Augustin Matata Ponyo et ses ministres de n’avoir pas répondu à la déclaration de leurs.
L’organisation déplore aussi la non-mise en place du Forum du pacte anticorruption qui avait plusieurs options, notamment la certification des avoirs financiers de chaque entreprise économique en RDC.
Il faut dire que, l’ACDRO, qui prépare organiser une grande activité dans le cadre de la lutte contre la corruption, attend présenter une situation approfondie de la corruption dans le pays, a soutenu l’expert-pays José Mbu. Le rendez-vous est pris dans les tout prochains jours.
Par Lucien Kazadi T.