Commune de Mont Ngafula : Les travaux de réhabilitation de l’avenue By pass suspendus
Partager
Depuis quelques jours, les travaux de réhabilitation de l’avenue By pass, entre le triangle de la cité verte, communément appelé premier triangle ou encore boulangerie et le triangle du campus de l’université de Kinshasa, dans la commune de Mont Ngafula, sont momentanément suspendus.
C’est ce qu’a laissé entendre Médard Ilunga, le Directeur de l’Agence Congolaise des grands travaux (ACGT). Dans une interview accordée à la radio okapi, le mercredi 07 décembre dernier, Medard Ilunga a affirmé que beaucoup d’obstacles étaient rencontrés dans l’exécution de ces travaux.
Il a fait savoir que les tuyaux de la Regideso, les câbles souterrains de la Société nationale d’électricité(SNEL) et de la fibre optique ne leur permettent pas de bien poursuivre les travaux.
Que d’obstacles !
Pour Médard Ilunga, au niveau de l’arrêt Masanga mbila par exemple, l’exécution des travaux ne pas possible à cause d’une grande tuyauterie qui est sur la route. Il évoque également la présence de la station du rond-point Ngaba comme obstacle à l’exécution de ces travaux.
Concernant les dalots défectueux jetés sur la rivière Kalamu, à la surface du triangle du campus de l’Université de Kinshasa, le DG Ilunga a annoncé qu’un nouveau pont doit être construit dans quelques semaines.
Il faut signaler que cette déclaration faite par le N°1 de l’ACGT pas arranger les habitants de cette municipalité et tous les usagers de cette avenue qui va du rond point Ngaba jusqu’au triangle de la cité verte.
Pour les habitants de cette commune, ça n’a pas été facile de supporter toutes les poussières qui ont indisposées les gens pendant la saison sèche. Pendant cette saison de pluie, cette artère devient compétemment impraticable pace qu’on y trouve des trous béants, de la boue qui ne permettent même pas les véhicules de bien circuler occasionnant ainsi les embouteillages terribles.
En plus de cela, au niveau de la cité verte, les caniveaux encore en construction, sont parfois détruits par ces eaux jusqu’à créer les fissures des quelques maisons.
Inquiétudes des gens
Suite à ce retard qu’accuse déjà l’exécution de ces travaux, les gens se posent la question de savoir si la durée prévue pour la réhabilitation sera encore respectée, à partir du moment où on sait que ce délais était de 120 mois.
Ils demandent ainsi au Directeur de cette agence de tout faire pour que les travaux reprennent pour résoudre le problème des embouteillages qui, depuis quelques mois, rendent difficile la circulation.
Par Thony Kambila