Des entreprises, pour la plus part privées, sont en train de fermer pour le moment leurs portes. Aussi, outre la situation économique, même l’environnement politique demeure très tendu, au point de ne pas rassurer les investisseurs

L’économie congolaise, déjà en situation de précarité, risque de connaître des moments encore très critiques à la proche de la date du 19 décembre 2016, marquant la fin du deuxième et dernier mandat du président de la République, Joseph Kabila.

Des entreprises, surtout privées, sont en train de fermer pour le moment leurs portes. Outre la situation économique de plus en plus difficile, l’environnement politique très tendu ne semble pas rassurer les opérateurs économiques et investisseurs évoluant dans le pays, plus particulièrement à Kinshasa. L’économie congolaise est donc de plus en plus en difficulté.

Dans beaucoup de quartiers à Kinshasa, les magasins, surtout ceux appartenant aux Chinois, ont fermé leurs portes, les agences de transfert de fret invitent d’urgence les clients de faire les démarches pour entrer en possession de leurs marchandises et autres produits avant la date du 19 décembre 2016. «Personne ne sait ce qui peut advenir après cette date, raison pour laquelle, tout le monde veut prendre des précautions », soutient un Congolais.

Il faut dire que, même certaines compagnies aériennes s’attellent à réduire leurs fréquences de vol à destination de la République démocratique du Congo en cette période. C’est le cas de SN Brussels airlines, cette compagnie belge. Le ministre des Affaires étrangères du royaume de Belgique a même invité au report les voyages non essentiels vers la RD Congo.

Dans sa déclaration, cette autorité belge a relevé, sur le site de son ministère, que «vu les tensions politiques et les risques de nouvelles manifestations, il est recommandé de reporter provisoirement tout voyage non essentiel vers la République démocratique du Congo».

Et d’ajouter, «le Belges qui doivent impérativement se rendre dans l’ancien Congo belge sont invités à s’enregistrer auprès du ministère». Les autorités belges recommandent, en outre, à ceux qui se trouvent en RDC, d’évaluer si leur présence dans le pays au cours de prochaines semaines est indispensable.

Par Lucien Kazadi T.