Le ministre de l’Environnement est appelé à expliquer aux députés nationaux la pollution des cours d’eau serpentant le territoire national de la République Démocratique du Congo.

Cet appel a été autorisé mercredi 30 novembre par le Bureau de l’Assemblée Nationale, en réponse à une motion d’information présentée à l’Assemblée Plénière par le député national Fabien Mutomb. Cet élu du peuple a démontré que la pollution des eaux  relève de la responsabilité de la 2ème chambre législative du Parlement de la République.

Dans cet ordre d’idées, le député a indiqué a fustigé le comportement des tenants des camions de vidange des fosses sceptiques opérant dans la ville de Kinshasa.

 » Ces engins déversent dans le fleuve Congo des produits toxiques, c’est-à-dire des matières fécales, à la hauteur de l’aéroport de Ndolo.

Cette situation a des conséquences néfastes sur la santé de la population de la capitale congolaise qui utilise les eaux du fleuve, car elle provoque des maladies de tout genre et contribue à l’accroissement du taux de mortalité « , a enchaîné le député, ajoutant que, dans la province du Katanga, des entreprises polluent également les cours d’eau en y déversant plutôt de l’acide, avec les mêmes conséquences.

Fabien Mutomb a ainsi demandé au Bureau de l’Assemblée Nationale de convoquer le ministre de l’Environnement pour éclairer la lanterne de la chambre basse sur cette question.

Dans sa réaction, le président de la représentation nationale, Aubin Minaku, a autorisé l’auteur de la motion à écrire au ministre concerné, même s’il est sortant.

Par Marcel Tshishiku