Selon le bâtonnier Jean Joseph Mukendi, ces prisonniers politiques sont gardés à des lieux secrets, privés de nourriture et empêchés d’entrer en contact avec leurs familles

L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti cher à l’opposant charismatique Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a accueilli avec satisfaction la libération de l’un de ses cadres, l’ex-secrétaire général adjoint Bruno Tshibala, qui vient de recouvrer la liberté après 51 jours passés sans jugement à la prison centrale de Makala.

C’est notamment ce qu’a déclaré hier jeudi sur RFI le bâtonnier Jean-Joseph  Mukendi, un des avocats des militants de l’UDPS et du Rassemblement de l’Opposition arrêtés arbitrairement par le pouvoir en place.

L’ancien secrétaire général adjoint de l’UDPS avait été arrêté à l’aéroport international de Ndjili où il s’apprêtait à prendre l’avion pour aller suivre des soins en Europe.

Selon le bâtonnier Mukendi, avocat et cadre de l’UDPS, la libération de Bruno Tshibala  est intervenue suite à la demande de la main levée qu’il avait introduite devant le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe.

Me Mukendi a profité de cette sortie médiatique pour dénoncer les mauvaises conditions dans lesquelles sont encore détenus plusieurs militants de l’UDPS et du Rassemblement de l’Opposition. A l’en croire, certains de ces prisonniers politiques ont été même déplacés dernièrement des lieux où ils étaient détenus pour des cachots tenus secrets !

Cette situation prive ainsi ces prisonniers politiques de l’assistance capitale de leurs familles, dans un pays qui n’a pas bonne réputation en matière de respect des droits de l’homme , si l’on en juge par le bilan macabre de la répression sanglante des manifestations pacifiques que l’Opposition congolaise a eu à organiser en janvier 2016 et dernièrement au mois de septembre.

Par DMK