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Assemblée générale ordinaire du C.O.C : Un goût d’inachevé

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Assemblée générale ordinaire du C.O.C : Un goût d’inachevé

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L’assemblée générale ordinaire du Comité olympique du Congo s’est effectivement tenue le samedi dernier à Limete comme initialement prévu sans pour autant lever toutes les zones d’ombre sur  la gestion de l’équipe Marcel Amos Mbayo Kitengie.

Certes, le quorum avait été largement atteint permettant aux assises de siéger valablement. Les points statutairement prévus à l’ordre du jour avaient été répertoriés et retenus à l’ordre du jour.

Tout le décor traditionnellement planté dans pareil rassemblement était bien en place afin que les congressistes  travaillent dans les conditions optimales. Mais, pour une unique assemblée-bilan de tout un mandat, l’affaire a été réglée à la va-vite.

Saint Mathieu Mwana Mbuta Wa Mbote-Mbote et Herman Mbonyo l’ont affirmé à l’issue de ce rapport de l’exercice, c’est-à-dire de 2013 à 2016. Qui a d’abord commencé à mode lecture du bilan administratif et moral, pour se poursuivre et s’achever en formule amendements si nécessaire d’éventuels dossiers nébuleux ou mal maîtrisés. Cette formule ambivalente ouvre deux chemins à la critique :

soit les congressistes ne sont entrés en possession du document que très tard pour pousser le secrétaire général du C .O .C se sécher la salive dans la lecture du très long rapport d’activités sur le plan moral et administratif, soit ils n’ont réussi le rapport  écrit qu’à quelques heures des assises.

Dans tous les cas, l’A.G.O du 26 novembre dernier a bien survolé à vol d’oiseau cette administration du mouvement  sportif  national qui, tout au long de ce mandat, n’a pas manqué d’être critiquée de l’intérieur comme de l’extérieur de la maison olympique.

C’est ce qui, au sortir de l’assemblée, a poussé Herman Mbonyo, le président de la Fédération congolaise de Rugby, de qualifier cette assise d’une  messe dite par un célébrant au bout de laquelle les sociétaires n’ont eu qu’à dire « Amen ! ».

Le numéro de la Fédération congolaise de tennis de table, le pétillant et non moins célèbre Saint Mathieu Mwana Mbuta, a justement regretté qu’on n’ait pu régler entre autres la question de la surreprésentation des certaines fédérations au sein du comité exécutif du Comité olympique.

Sous le prétexte que la question sera résolue par l’équipe dirigeante à venir, le problème n’a pas trouvé de solution. Avec comme conséquence que quelques associations nationales  se présentent aux élections de janvier 2017 avec plus d’un postulant dans divers postes du gouvernement olympique tel que vécu au mandat qui s’est terminé avec les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro.

Les membres du mouvement olympique n’ont pas eu l’espace matériel nécessaire d’éplucher des dossiers exigeant plus d’une concentration qu’une simple lecture. Des équations susceptibles de rebondir lors de la prochaine « législation ».

JC Lomboto

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