Chapecoense, un club brésilien de football, a été victime d’un crash d’avion le mardi dans une région située près de la ville colombienne de Medellin. Selon la police de la Colombie,  seuls cinq des 81 passagers ont survécu à l’accident de l’aéronef.

Parmi les victimes figurent évidemment les footballeurs de cette formation  de première division du pays du Roi Pelé. Ils se rendaient en Colombie pour la finale de la Coupe d’Amérique du Sud de football. Six blessés ont été évacués dans un hôpital de cette ville, a indiqué une source policière dans un premier temps, en précisant que trois survivants avaient été identifiés. Il s’agit d’un membre d’équipage et de deux footballeurs.

Des ambulances et des pompiers ont été envoyés sur le lieu de l’accident, mais la pluie a entravé  les opérations de sauvetage. Selon la tour de contrôle de l’aéroport de destination de l’avion, le pilote a signalé une anomalie avant la chute de l’appareil. La finale de la Coupe d’Amérique du Sud a été suspendue à cause du crash.

Comme le Kaunda Eleven en 1993

Cet accident rappelle  d’une certaine manière celui du 27 avril 1993. Une tragédie qui frappa l’équipe de Zambie de football lorsque l’avion militaire transportant l’équipe vers le Sénégal pour un match de qualification pour la Coupe du monde de football 1994 s’écrasa en fin de soirée. Trois arrêts étaient prévus  pour des ravitaillements.

Mais, au premier arrêt à Brazzaville, des problèmes de moteur furent notés sur le Buffalo DHC-5D de la Zambia Air Force. Malgré cela, le vol se poursuivit.

Et, quelques minutes après le décollage de Libreville au Gabon où avait lieu la seconde escale, un des moteurs prit feu et s’arrêta. Le pilote qui avait effectué la veille un vol depuis l’île Maurice, coupa par erreur le moteur qui fonctionnait encore.

La perte de puissance, pendant la montée après le décollage, provoqua la chute de l’avion qui s’écrasa dans l’eau à 500 m de large. Les 30 passagers et membres d’équipage dont 18 joueurs furent tués dans l’accident. Le capitaine Kalusha Bwalya n’était pas de l’expédition.

Pour la catastrophe qui vient de décimer l’équipe de Chapecoense, le gouvernement brésilien vient de décréter un deuil national de 3 jours.

JC Lomboto