Pour sécuriser la nationalité congolaise : La Dynamique des Parlementaires Acquis au Bon Sens saisit Joseph Kabila
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Les députés nationaux membres de la Dynamique des Parlementaires Acquis au Bon Sens demandent au président de la République Joseph Kabila d’exercer ses prérogatives constitutionnelles pour sécuriser la nationalité congolaise, en vertu de l’article 10 de la Constitution en vigueur, qui stipule que :
» La nationalité congolaise est une et exclusive.
Elle ne peut être détenue concurremment avec aucun autre « .
Selon ces élus du peuple, le péril auquel est exposée la nation congolaise n’est pas un fait de hasard, mais un acte qui frise la complicité des gouvernants pour un bradage et une infiltration systématique de la nationalité congolaise.
Ils rappellent que, lundi 12 février 2007, la plénière de l’Assemblée Nationalité de la 1ère législature de la 3ème République a voté un moratoire de 3 mois, soit de février à mai 2007, pour couvrir les étrangers ayant infiltré les institutions congolaises, en violation de la Loi n°04/024 du 12 novembre 2004, relative à la nationalité congolaise et au mépris de la souveraineté nationale.
» Cependant, ce délai de 3 mois est demeuré une autorisation tacite et licite de la détention d’une nationalité concurrente depuis bientôt 120 mois « , poursuivent les députés dans une lettre au Chef de l’Etat, dénonçant la présence au Parlement de la RD Congo d’une centaine de députés et sénateurs qui détiendraient des nationalités concurrentes et qui seraient infiltrés pour l’espionnage des institutions du Congo Démocratique.
Les auteurs de la lettre rappellent également le cas de Baudouin Dunia Bakarani, Député national élu en 2006 dans la circonscription électorale. Ils affirmant que ce député a siégé à l’Assemblée Nationale comme Congolais jusqu’à son arrestation en 2009 au Rwanda comme citoyen rwandais.
Ils demandent au Chef de l’Etat de faire une déclaration sur la nationalité exacte du nouveau 1er ministre Badibanga Ntita Samy et d’instruire que les institutions compétentes agissent urgemment contre les étrangers d’origine congolaise qui, de leur avis, exercent une nouvelle forme de colonisation grâce au sang congolais qui coule dans leurs veines. La lettre est signée par les députés Daniel Furaha Uma, Crispin Mbindule Mitono et Paul Muhindo M. Vahumawa.
Par Marcel Tshishiku