Près de 700 agents de l’entreprise Tenke Fungurume Mining, (TFM), installée dans la province de Lualaba observent, depuis lundi 21 novembre, un arrêt de travail. Cette décision est consécutive à la mesure prise par les autorités de cette entreprise leur interdisant de communiquer avec le monde extérieur sur le lieu et pendant les heures de travail.

La direction générale de TFM, dans une note interne rendue publique samedi dernier, a interdit le port  et l’usage des téléphones dans les installations de la société.

Il est également précisé dans cette note qu’il est strictement interdit aux agents de cette société d’entrer en contact avec leurs familles par téléphones, de se munir des ordinateurs portables et d’accéder aux réseaux sociaux sur le lieu de travail.

  Pour l’entreprise TFM, cette mesure a été prise dans le souci de normaliser l’utilisation des appareils électroniques de communication et  assurer ainsi la conformité  aux principes directeurs mis en place par la hiérarchie.

Le droit à la communication violée par TFM

Pour certains représentants  des agents de cette société,   cette mesure arrêtée par la hiérarchie de TFM , est une violation du droit de ces agents à la communication et restreint les libertés publiques.

Jugée inacceptable par les représentants des agents, cette décision prive près de 75% des employés de cette entreprise, qui vivent loin de leurs familles, d’entrer en contact  avec celles-ci. C’est ainsi que pour reprendre le travail, ces agents exigent  la levée de cette mesure qu’elle juge trop dure et inappropriée.

L’entreprise Tenke Fungurume Mining a donc intérêt à lever cette mesure pour permettre à ses  agents à reprendre la cour normale de leurs activités pour lui épargner  de  manque à gagner.

Par Thony Kambila