Un terrain  de 15 ha appartenant à une paroisse catholique Saint Ngondwe situé dans la commune urbano-rurale  de Maluku est tout simplement envahi par des constructions anarchiques au grand dam des autorités tant politiques que coutumières.

Pour une petite histoire, l’église catholique par l’entremise du père Ganglère, le premier venu sur le lieu, vers les années 20, avait acquis cette concession de Maluku en concertation avec le chef traditionnel Mfumu Ngumu.

D’après des sources concordantes, ce sont les arrières petits fils de ce chef coutumier qui, après plusieurs années, ont commencé morceler cette concession en petites portions les vendant ainsi à quiconque se présentait sans se gêner.

Sur l’espace loti, on peut facilement trouver les vestiges de l’ancienne chapelle qui semblait être remplacée par l’église Nzambe Malamu , elle aussi démolie par les habitants du coin en quête des briques et autres ferrailles à reconvertir.

Le l’artère principale qui mène vers le quartier Monaco jusqu’au fleuve, en suivant la direction nord-sud, aussi bien des bicoques que des maisons en matériaux durables se disputent l’espace.

Les personnes influentes et d’autres autorités s’imposent avec la bénédiction des arrières petits fils du défunt chef traditionnel. Interrogés, les habitants de ce quartiers n’ont pas hésité pas à pointer du doit les Bourgmestres qui ont dirigé cette commune pour leur cupidité et celle  des familles de ce chef coutumier qui n’ont aucun respect des engagements et accords précédemment signés avec les anciens prêtres de la paroisse saint Ngondwe.

Il faut signaler que sur ce site, les responsables actuels pensaient déjà à la mise en valeur en initiant les  travaux de construction d’autres ouvrages à côté d’une seule école viable de la commune qui y est déjà.

oland Kanku, prêtre de la congrégation des nazaréens qui soutient cette thèse, a indiqué par ailleurs que les avocats du diocèse qui suivaient ce dossier, ont été découragé suite au trafic d’influence, les coteries ainsi que la corruption qui  ont caractérisé les paries prenantes d’un procès unique et sans fin.

Par Thony Kambila