Pendant plusieurs mois, le processus électoral étasuniens a capté l’attention de l’humanité, particulièrement celle des femmes. Ces femmes qui se retrouvaient dans l’une d’elles, Hillary Clinton, ne juraient que sur sa victoire.

Voir une femme être portée à la tête d’un pays, le plus puissant de la planète a été, en tout cas, le souhait de la majorité de femmes. Malheureusement, Cette candidate démocrate n’a pas été élue, et laisse un goût amer dans la bouche de la gent féminine. Profitant de cette actualité, nous avons interview quelques femmes congolaises afin de savoir la leçon qu’elles ont pue tirer.

Geneviève Mata (Ex-Enseignante) : Pour moi, Hillary Clinton est une femme courageuse et audacieuse puisque pour la première fois, elle était à la course au niveau des primaires avec le président Obama. Malgré qu’elle ait été écartée à ce stade, elle ne s’est pas découragée ; cette fois-ci, elle s’est encore lancée jusqu’à devenir le choix des démocratiques.

  Selon les sondages, elle était toujours en tête des intentions de vote des américains, malheureusement les urnes ont livré un autre résultat. Sinon, je la félicite pour son courage, j’espère que si elle persévère toujours et ne désespère pas avec toujours le soutien de son parti, prochainement, elle pourrait être élue comme présidente des Etats-Unis d’Amérique.

Je pense personnellement que son parcours est une leçon pour nous les mamans de ne pas pouvoir nous minimiser, mais plutôt de savoir que Dieu nous a doté des mêmes capacités intellectuelles que les hommes. Les deux sexes sont capables de travailler dans tous les domaines de la vie nationale.

C’est à ce niveau que se situe l’égalité entre les deux êtres parce que nous tous avons l’intelligence et la sagesse. C’est une femme à féliciter qui, au milieu de beaucoup d’hommes, avait pourtant accepté d’assumer la responsabilité de tout un pays, et ce n’est pas n’importe quel pays, les Etats-Unis d’Amérique.

Agnès Laba (Employée) : Je pense que c’est un bel exemple qui montre que la femme ne doit pas toujours se relayer au second plan. Si une femme est capable d’assumer une responsabilité quelconque, il faut qu’elle se lance aussi dans la compétition. Qu’elle soit élue ou non, l’essentiel est qu’elle n’avait pas tenue compte de son statut d’être féminin, non plus du fait qu’elle soit la première femme à y accédée.

La leçon à tirer est que la femme semblable à l’homme. Raison pour laquelle, je dénonce l’attitude des certains parents négligent la scolarité de leur fille au détriment de garçon. Moi, par exemple, j’ai enfanté que des filles et je ne me dérange pas pour cela car je sais qu’elles seront bien encadrées et éduquées afin de devenir utile dans la société.

Mamie Felo (Ex-Directrice d’école) : Elle a montré au monde entier qu’une femme est capable aussi de diriger le monde. Les hommes croient que les capacités que Dieu à placé en eux, les femmes n’en ont pas ; c’est faux. Alors qu’il y a également des hommes qui ne peuvent même pas atteindre ce niveau. On s’attendait à ce que Hillary Clinton soit élue présidente ; on ne regrette pas, c’est ça la vie.

Même si elle a échoué, je suis convaincu qu’un jour, une femme sera à la tête des Etats-Unis d’Amérique, et elle aura à diriger le monde. Mon soutient ne se limite pas seulement à elle étant donné que je le réserve aussi à d’autres femmes qui feront autant que Hillary Clinton.

C’est pourquoi, je suis contre les hommes qui minimisent les  capacités de la femme. Il y a certaines choses que Dieu a mises seulement dans la femme. Pour preuve, c’est elle qui gère le foyer quotidiennement. Et pourtant plusieurs hommes ne savent pas gérer leur foyer, ils sauront seulement diriger le pays ?

Peut-être que le jour où, une femme dirigera l’humanité, les choses iront mieux étant donné que ces hommes qui nous dirigent ne font que se battre, et le monde entier à des problèmes parce qu’ils négligent la femme. Je vous assure, des choses que les femmes supportent, les hommes ne peuvent pas les tolérer. C’est cela la différence entre les deux partenaires

Bernadine Makelele (Ménagère) :

Mon souhait était l’élection d’Hillary Clinton parce que son rival est raciste. Pour moi, la femme a de la compréhension et sait notamment accepter les autres. En tout cas, c’est une joie immense de voir la femme arrivait jusqu’à ce niveau, surtout aux Etats-Unis d’Amérique.

Son échec m’a fait vraiment de mal.  Cette femme a un parcours élogieux et a également beaucoup travaillé pour son pays.

Bethy Kayembe (Infirmière) : Elle est à encourager. Lorsqu’une femme arrive déjà à ce niveau-là, cela prouve qu’elle a étudié. J’admire son courage, d’ailleurs il y a des femmes qui n’ont même pas ce courage pour postuler à l’élection présidentielle.

Ca montre que la parité est déjà dans le monde. Comme leçon, Hillary Clinton m’a encouragé à pouvoir postuler aux prochaines élections, à l’élection législative nationale. Elle nous a vraiment encouragées en démontrant que nous sommes semblables avec aux hommes.

J’en profite pour appeler les jeunes filles d’aller à l’école et de prendre au sérieux leurs études, au lieu de tomber inutilement enceinte. Il est important que celles qui n’ont pas la volonté d’étudier puissent savoir que la femme a une grande importance dans la vie, à part les travaux ménagers. Cette femme est utile dans la société et qu’elle peut faire la politique.

Julienne Mbuyi (Employée) : De mon côté, j’avais aimé que cette dame prenne le règne des Etats-Unis d’Amérique et être jugée par rapport à sa capacité à diriger la première puissance mondiale.

Malheureusement, mon espoir s’est avère vain puisque mon rêve ne s’est pas réalisé. J’ai tout simplement compris que les citoyens américains ne sont pas encore prêts de pouvoir voter une femme à la tête de leur pays.

Je respecte leur choix. Pour moi, l’unique leçon à tirer reste l’interpellation de la femme congolaise et des présidents de nos partis politiques qui ne laissent aucune espace à la femme évoluant au sein de leur mouvement politique.

L’histoire nous renseigne que dans notre pays, les quelques femmes qui avaient postulé à l’élection présidentielle étaient des indépendantes. Ces femmes politiques doivent se battre pour s’imposer parce qu’elles adhèrent dans ces partis moyennant certains critères.

Par Tantia Sakata