Kenzo Mukendi, le secrétaire général de la Fédération congolaise de taekwondo (FECOT), annonce sa candidature au poste de président du Comité Olympique Congolais. Déclaration faite récemment à la presse, à l’approche de l’organisation de l’assemblée générale extraordinaire et élective du  mouvement sportif national.

L’homme est certes jeune. Il traine cependant derrière lui un parcours sportif assez éloquent.

Pratiquant de taekwondo au départ, ce juriste de formation a gravi rapidement les échelons dans l’art martial d’origine coréenne. Jusqu’à devenir cadre supérieur de la discipline et en prendre la direction de l’administration sous la présidence d’Alain Badiashile, l’un des pionniers de l’implantation en République démocratique du Congo ce qu’on appelait jadis le karaté coréen.

Rapidement, il s’est  hissé au sein de l’exécutif du mouvement sportif national comme trésorier général-adjoint, profitant de la situation qui avait prévalu au sein de cette institution sous l’administration Beya. Cumulant ainsi sa tâche de secrétaire général de la FECOT à celle d’argentier adjoint du COC.

Et, quand ce dernier est contraint à la démission par l’assemblée générale, Me Mukendi  milite pour l’élection de Mbayo Kitengie comme président. Il est son directeur de campagne dans une bataille que son candidat remporte haut la main.

Sa  décision de briguer le fauteuil de président du COC est annoncée à l’approche du congrès du Comité olympique congolais.  Une assise au cours de laquelle le gouvernement Amos  Mbayo dont il a fait partie doit brosser le bilan de tout  son mandat, après avoir présenté celui du dernier exercice.

De là à conclure que les deux hommes regardent maintenant dans des directions opposées, on est tenté de le croire. De toutes les manières, l’AGO du 26 novembre prochain promet de déballer beaucoup d’autres ruptures sur la 7ème rue de Limete industriel.

Par JC Lomboto