La Cour d’appel de Kinshasa /Gombe a organisé le samedi  05 novembre 2016 dans la salle d’audience une cérémonie de la rentrée judiciaire matérialisée par une audience publique et solennelle pour l’exercice   2016-2017.

Présidée par le 1è président de la Cour d’appel de Kinshasa Gombe  Masudi Mpia, la rentrée judiciaire de cette année a tourné autour du thème : « Rôle de la justice dans le système  protection de droit de l’homme ».

Ici, le premier président de la Cour d’appel /Kinshasa Gombe donne des précisions sur   la notion des droits de l’homme que d’aucuns considèrent comme étant  une affaire des privés, des individus ou des organisations non gouvernementales(ONG) et oublient que le grand promoteur et le garant des droits de l’homme c’est l’Etat lui-même.

Car , a-t-il ajouté, que pour qu’on parle des droits de l’homme, il faut la volonté des Etats pour la simple raison que ce sont les Etats qui signent les conventions et les traités internationaux relatifs aux droits de l’homme, après leur ratification .

Du fait que ces outils sont ramenés  dans leurs pays respectifs et  placés à la disposition des instances juridiques nationales. A ce titre, les juges sont les véritables protecteurs et promoteurs de ces droits de l’homme.

Pour rappel, la tenue de l’audience solennelle et publique devant chaque Cour d’appel  en République Démocratique du Congo à la date du 19 octobre de chaque année est une obéissance  à l’article 64 alinéa 2 de la loi organique N° 13/011 du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétence sur l’ordre judiciaire.

En ce qui concerne la Cour d’Appel de Kinshasa/ Gombe , elle n’a pas pu organiser la cérémonie concernée  le 29 octobre dernier, du fait du décès de l’un ses magistrats  du nom de Sambayi Mutenda décédé le 15 octobre 2016 et la salle d’audience était occupée pour une manifestation  solennelle tenue en sa mémoire .D’où le report de  la rentrée judiciaire à la date du samedi 05 novembre .

Il faut noter que cette cérémonie a connu la présence de différentes personnalités du monde juridique notamment : les représentants du Président de la Cour constitutionnelle  et Président du conseil supérieur de la magistrature, du Procureur général près la cour constitutionnelle, du premier Président de la cour suprême de justice, du Procureur Général de la République et du  Premier Président de la Haute cour militaire

Pour le Bâtonnier Edouard Mukendi, la bonne administration de la justice demeure le souci ou l’aspiration profonde de tous qui  se traduit communément dans la conduite finale de toute administration de toute requête sous le label de sa justice.

C’est la raison pour laquelle en, tant que Bâtonnier, il a placé la rentrée judiciaire pour l’exercice 2016-2017 sous le thème : « De la bonne administration de la justice, principe général de droit d’application en République Démocratique du Congo ».

Par Thony Kambila