Sommet de Luanda : 33 Ong pour le respect de la résolution 2277
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Cette Coalition recommande aux participants à cette rencontre de condamner les violences des
19 et 20 septembre à Kinshasa, et s’investir pour des poursuites judiciaires contre leurs auteurs
» Le Sommet de Luanda devra demander au gouvernement de la RDC de respecter la Constitution et la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies « , attaque un communiqué de la Coalition de 33 Ong pour le respect de la Constitution (CRC), dirigée par Me George Kapiamba, président de l’Acaj Cette structure appelle les Chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que les représentants des Organisations régionales et internationales qui vont se réunir au sommet de Luanda en Angola, pour discuter de la crise en République Démocratique du Congo (RDC), d’exiger la tenue de l’élection présidentielle conformément à la Constitution et la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations.
La Coalition de 33 ONG condamne les déclarations faites par certains représentants des Etats membres de la SADC, soutenant ouvertement l’accord politique issu du dialogue facilité par Edem Kodjo » qui vise à prolonger le mandat du président Joseph Kabila après le 19 décembre 2016, en violation des articles 70, 73, 75, 76 et 220 de la Constitution, et notamment les points 9 et 10 de la résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations Unies « .
Pour la CRC, le dialogue facilité par Edem Kodjo n’a pas été inclusif et n’a pas permis à la RDC de résoudre la crise politique née du refus du gouvernement et de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) d’organiser les élections, principalement présidentielle, dans les délais constitutionnels. Ce forum, poursuit-elle, a tout simplement permis au gouvernement de gagner du temps et d’amplifier la crise.
Le Sommet de Luanda, estime cette structure de la société civile, devra mentionner la nécessité de poursuivre des efforts politiques et diplomatiques afin de permettre l’organisation d’un autre forum national, devant comprendre le gouvernement et sa majorité élargie à ceux qui ont participé au dialogue facilité par Edem Kodjo et le Rassemblement des forces politiques et sociales ainsi que la Commission Episcopale Nationale du Congo (CENCO). Ce, avant le 19 décembre 2016.
La Coalition de 33 ONG recommandent aussi au Sommet de Luanda de condamner la répression de l’exercice des libertés publiques et plus particulièrement les violations » graves » des droits de l’homme commises par les forces de sécurité à Kinshasa les 19 et 20 septembre 2016, et soutenir une enquête internationale afin d’identifier les auteurs, co-auteurs et complices et qu’ils soient poursuivis en justice.
Elle recommande aux participants au Sommet de Luanda d’exiger du gouvernement de la RDC la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion pour décrisper le climat politique et recréer la confiance entre les acteurs politiques
Par LM