Commune de Kalamu : Les débits de boissons envahissent l’avenue Kapela
Partager
L’avenue Kapela est l’une des grandes artères de la commune de Kalamu. Cette artère est aujourd’hui occupée par des débits des boissons de part et d’autre de ses rives.
Et pourtant les espaces où les débits de boissons sont érigés sont des espaces verts, interdits par l’autorité de cette municipalité à construire n’importe quelle habitation pour de fin commerciale soit elle, compte tenu du danger que l’artère représente face à la circulation des véhicules.
La nuit comme le jour, de 8 heures à 17 heures, les disciples de Bacchus sont présents sur l’avenue Kapela, installés dans les débits de boissons pour consommer la boisson alcoolisée préférée des Kinois ou soit la boisson gazeuse fabriquée par l’une des brasseries de la capitale.
Ces débits de boissons sont plus concentrés dans la chaussée allant au croisement des avenues Université et Kapela. Ils sont placés cote à cote, les uns après les autres, agrémentés chacun par le son de la musique congolaise ou étrangère de jour comme de nuit. La situation engendre une pollution sonore pour les habitants environnants. Les danses obscènes sont toujours au rendez-vous.
Les personnes qui empruntent cette voie, se souviennent encore de l’accident de circulation qui s’était produit en ce lieu à la veille de l’an 2000 autour de 21h.
Un véhicule de marque Mercedes avait pénétré dans l’un des débits des boissons et occasionné la mort d’un grand nombre de personnes et provoqué des blessés graves parmi les personnes qui prenaient un verre de bière cette nuit-là. Depuis lors, l’autorité municipale de Kalamu avait pris la décision interdisant l’exploitation des débits de boissons à cet espace réputé dangereux.
Malheureusement, les observateurs constatent la présence de grand nombre effrayant des débits de boissons qui ont apparu à ce meme endroit. Ils se posent la question de savoir où est passée la décision prise par l’autorité municipale ? A en croire certaines sources, cette décision souffre de mesure d’application.
Aussi, rappellent-elles à l’autorité municipale la nécessité de faire déguerpir les exploitants des débits de boisson à cet endroit.
Par Guylain Imbula