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Pour la Nouvelle société civile, à défaut de négociation directe : Le véritable dialogue inclusif s’impose

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Pour la Nouvelle société civile, à défaut de négociation directe : Le véritable dialogue inclusif s’impose

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Pour cette structure, une rencontre Kabila-Tshisekedi –Katumbi peut décrisper l’environnement socio-politique actuellement très chargé

La  Coordination de la Nouvelle société civile du Congo (NSCC) s’est réunie dimanche dernier pour passer en revue l’accord politique pour l’organisation des élections apaisées, crédibles et transparentes en RDC, accord qui a sanctionné le dialogue politique.

Pour la coordination de la NSCC, cet accord semble résoudre le problème de survie des parties prenantes au dialogue. Ce qui n’a rien à avoir avec les aspirations réelles du souverain primaire au sujet de l’alternance démocratique par l’organisation des élections d’ici la fin de l’année.

C’est pourquoi la NSCC appelle à une deuxième phase du dialogue inclusif, à défaut de négociation directe. Ce forum inclusif doit, selon Jonas Tshombela Kabiena, coordinateur national de la NSCC, bénéficier de l’implication de toutes les forces politiques et sociales majeures du pays pour la relance du processus électoral et la gestion de la période allant de 19 décembre 2016 au 19 décembre 2017.

La NSCC suggère une rencontre au plus haut sommet entre le président Joseph Kabila, Etienne Tshisekedi et Moise Katumbi pour décrisper l’environnement sociopolitique du pays lourdement chargée, a noté Jonas Tshombela.

La Nouvelle société civile du Congo attire par ailleurs l’attention des participants au sommet de Luanda dont les travaux commencent le  mercredi 26 octobre 2016 à s’abstenir à prendre des positions susceptibles d’enliser la crise qui secoue la RDC en faveur de l’une ou l’autre partie prenante au conflit politique.

Elle promet d’apporter son soutien à toutes les initiatives de rapprochement entre la classe dans la recherche de l’inclusivité et le consensus dans le cadre du respect de la Constitution de la république et de la mise en œuvre de la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Les craintes de la NSCC

La NSCC craint que le mécanisme de contrôle des activités des ONG tant nationales qu’internationales préconisé par l’accord politique de la cité de l’Ua puisse se transformer en une opportunité pour limiter la liberté d’association reconnue par la Constitution de la République.

Elle  déplore la dégradation de la situation sécuritaire dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, les dégâts matériels et humains  enregistrés lors de la manifestation du 19 et 20 septembre dernier, les tueries de Kananga, au Kasai central entre les miliciens du chef Kamuina Nsapu et la police, et la recrudescence des cycles de violences urbaines avec des bandes de gangs visiblement instrumentalisés.

La NSCC  juge inacceptable  l’accueil réservé au chef Mai-Mai Gédéon Kyungu Mutanga par les autorités du pays. Car, cet homme est auteur de plusieurs crimes indescriptibles. C’est pourquoi la NSCC dit non à l’impunité et exige que la justice soit faite au nom des milliers de victimes.

Jonas Tshombela exhorte le chef de l’Etat  Joseph Kabila à rompre le silence sur les spéculations autour de la fin de son second et dernier mandat en tirant leçon de l’article 220 de la Constitution.

Par Godé Kalonji

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