La machine répressive du pouvoir poursuit allègrement son bonhomme de chemin. En effet, six  militants de la LUCHA ont été arrêtés hier lundi 24 octobre 2016 à Goma, chef –lieu de la province du Nord-Kivu au niveau de l’Institut Supérieur de Commerce.

Cette arrestation intervient après  celle de Kinshasa où 12 militants de ce mouvement citoyen ont été arrêtés puis relâchés suite aux pressions subies par Kinshasa.

Il s’agit entre autres de Glody Ntambwe, Faustin Dunia, Muhindo Jacques, Guillaume Muyisa, Simon Mukenge et Espoir Ngalukiye. Ils ont été détenus au cachot du P2 (renseignements civils).

D’après une source basée à Goma, ces militants pro démocratie  sensibilisaient la population de Goma sur les grandes manifestations de mercredi 26 et jeudi 27 octobre 2016 à Goma et partout ailleurs dans le pays, à l’appel des mouvements citoyens et de 169 organisations de la société civile congolaise, en vue dénoncer le coup d’État constitutionnel en cours au pays avec la complicité de l’Union africaine, de la SADC, de la CIRGL, et des Nations-Unies.

Depuis hier soir, la Lucha a lancé un appel aux partenaires à se mobiliser, pour exiger la libération immédiate et sans condition de ces militants arrêtés.

« La mobilisation de mercredi 26 et jeudi 27 octobre est tellement cruciale qu’elle doit permettre d’envoyer un message fort à Luanda pour dire aux participants à ce sommet que le Peuple congolais tient à avoir le départ de Kabila le 19 décembre 2016, et que personne ne va arrêter la souveraine volonté du Peuple congolais, même pas l’Union africaine, la SADC, la CIRGL ou l’ONU », a fait remarquer la Lucha dans une note d’informations.

Le mouvement citoyen appelle  les congolais à descendre au siège de l’Union africaine à Kinshasa et devant tous les quartiers généraux de la MONUSCO à travers le pays pour marquer la détermination sur le respect de la constitution.

Par Godé Kalonji