Le Programme quinquennal d’appui à la  sécurité alimentaire (PQ/SECAL) dans les diocèses de Kindu (Province du Maniema), de Kisantu (Kongo Central) et de Kongolo (Tanganyika) vient d’enregistrer des résultats positifs et palpables sur sa faisabilité. La 3ème réunion annuelle du comité de coordination dudit programme  vient de confirmer ces avancées  significatives, et cela, dans toutes ses sept composantes.

C’est ce que relève notamment le rapport de progrès réalisé du 01 Janvier au 31 Juillet 2016 dans le cadre de ce programme, exécuté par Caritas Kindu, Kisantu et Kongolo, sous l’accompagnement technique de la Caritas Norvège, appuyé par la Caritas Congo Asbl.

Les activités développées et présentées dans ce rapport concernent les domaines prioritaires du programme, relatifs à la sécurité alimentaire, à l’environnement, la commercialisation des produits agricoles, la démocratie et les droits humains, le genre, la consolidation de la paix ainsi que le renforcement des capacités.

Les résultats atteints au niveau des effets indiquent que 72 % des ménages accompagnés à Kindu, Kisantu et Kongolo, au 31 Juillet 2016, mangent régulièrement au moins deux repas équilibrés par jour, contrairement à un repas avant le début du projet. 81,9 % de ménages à Kindu, 56,3 % de ménages à Kisantu et 77 % à Kongolo. Les rendements à l’hectare des cultures de base chez les ménages accompagnés dans les champs communautaires et individuels ont augmenté à Kindu (45 %), Kisantu (48,8 %) et Kongolo en comparaison à la fin de l’année 2015.

Environ 5.100 tonnes des produits vivriers ont été produites et sont disponibles dans la zone d’intervention, composés essentiellement de manioc, du riz, d’arachides, de maïs et de niébé. Cette augmentation a presque doublée, comparée a la projection de 25 % d’ici 2017.

Lancé depuis 2013, ce programme vise à contribuer d’ici 2017 à l’amélioration des conditions de vie de 5.698 ménages paysans producteurs. Il s’agit de 1.200 ménages de Kindu (à Malela et Lubao), 1.998 ménages de Kisantu (à Bana, Kinsiona, M’vululu et N’tampa) et 2.500 ménages de Kongolo (à Katea et Lubunda).

Par Carroll Madiya