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Du 13 au 14 octobre 2016 à Kinshasa : Des experts se concertent sur la loi portant de l’enfant et l’état civil en RDC

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Du 13 au 14 octobre 2016 à Kinshasa : Des experts se concertent sur la loi portant de l’enfant et l’état civil en RDC

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Le Conseil supérieur de la magistrature organise, du 13 au 14 octobre 2016 à l’hôtel Sultani de Kinshasa, avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), un atelier d’échange sur la loi portant protection de l’enfant et l’état civil en RDC. Pendant deux jours, des experts, dont des magistrats et des partenaires impliqués dans la Justice pour enfants, discutent sur plusieurs thèmes avec pour objectif d’améliorer l’accès des enfants à une Justice de qualité ainsi qu’aux actes de naissance. Il est question de créer les conditions d’une synergie d’action au sein et entre la Justice et l’état civil.

La protection de l’enfant toujours un défi

Le secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Jean Ubulu Mpungu, qui a ouvert l’atelier au nom du président du CSM et président de la Cour constitutionnelle, a indiqué que la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant contribue à la mise en œuvre du plan de modernisation du pouvoir judiciaire en RDC élaboré avec l’appui de tous les partenaires du secteur de la Justice.

Cette loi, a-t-il encore dit, pose les jalons des réponses aux multiples problèmes qui se posent dans le secteur de la protection de l’enfant qui représente l’avenir du pays. Le phénomène  » Shégué  » ou  » Kuluna  » qui embrigade encore beaucoup d’enfants, a-t-il précisé, révèle que les réponses apportées à ce jour ont montré leurs limites et que la protection de l’enfant demeure un défi que tous intervenants dans ce domaine sont appelés à relever.

Le secrétaire permanent du CSM espère que les résultats de cet atelier contribueront à améliorer les mécanismes de protection de l’enfant prévus dans la loi portant protection de l’enfant.

Il a enfin déclaré que le Conseil supérieur de la magistrature s’engage à traduire en actes les résolutions qui sortiront de cet atelier.  Le délégué du représentant du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en RDC, Gabriel Vockel a, à cette occasion, salué la tenue de cet atelier qui permettra aux hauts magistrats d’avoir une compréhension partagée du fonctionnement du système de justice pour enfants et de l’état civil.

18 tribunaux pour enfants et 21 comités de médiation opérationnels en RDC

L’UNICEF, a-t-il affirmé, note avec satisfaction qu’en ce qui concerne la Justice pour enfants, la loi portant protection de l’enfant de 2009, malgré ses lacunes, a comblé les insuffisances du décret de 1950 sur l’enfance délinquante. Actuellement, 18 tribunaux pour enfants et 21 comités de médiation sont opérationnels sur toute l’étendue de la RDC. Le système judicaire, a-t-il encore dit, peut contribuer à impulser une nouvelle dynamique dans l’enregistrement des naissances à l’état civil qui, malheureusement, reste très faible. L’UNICEF, a assuré M. Vockel, est disposé à offrir son appui logistique, technique et financier.

Par N.T.

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