Selon les élus du peuple, l’un de ces 2 textes légaux relève du domaine réglementaire, l’autre porte sur une matière déjà légiférée

Les députés nationaux ont rejeté, lors de la séance plénière de l’Assemblée Nationale du jeudi 13 octobre, deux projets de lois présentés par le ministre de la Fonction Publique, Pascal Isumbisho. Intitulé  » projet de loi fixant les règles relatives à la sécurité sociale des agents publics de l’Etat « , le 1er texte légal a été rejeté car jugé relevant du domaine réglementaire.

Par contre, le projet de loi modifiant et complétant le Décret-loi n°017-2002 du 03 octobre 2002 portant Code de conduite de l’agent public de l’Etat a été rejeté car traitant d’une matière déjà légiférée.

Ce double rejet a quand même amené les analystes à s’interroger sur le sérieux que le cabinet du ministre de la Fonction Publique met dans son travail. Il contraste avec le climat qui prévaut au ministère du Tourisme où Elvis Mutiri Wa Bashara, ancien député national et ancien journaliste, est connu pour la pertinence des interventions qu’il a toujours effectuées à la représentation nationale.

C’est dans cet ordre d’idées qu’au cours de la même séance plénière d’hier, les députés nationaux ont déclaré  » recevable  » le projet de loi déterminant les principes fondamentaux concernant le tourisme, présenté par Elvis Mutiri. Ils ont, par l’entremise du Bureau de leur chambre législative, entrepris de transférer ce projet de loi à la commission Environnement et Tourisme de la chambre basse, pour un examen approfondi.

Avant de prendre cette décision, les élus du peuple ont suivi attentivement et apprécié, à leur juste valeur, les réponses du ministre ayant le Tourisme dans ses attributions, à leurs préoccupations soulevées pendant le débat général.

Le ministre Mutiri a, entre autres éléments de réponse, dévoilé son projet de réhabilitation des sites touristiques de la capitale congolaise, en construisant une académie du tourisme et en reliant le Jardin Botanique au Jardin Zoologique de Kinshasa par une passerelle.  » Pour ce faire, mon ministère travaille avec le Gouvernement égyptien « , a conclu Elvis Mutiri.

Par Marcel Tshishiku