Avenue pourtant à sens unique : Wangata exploitée dans tous les sens
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Pour éviter des embouteillages, des chauffeurs des taxis-bus et taxis se déversent souvent sur l’avenue Wangata. Cette avenue à sens unique n’est utilisable que pour les véhicules qui se dirigent vers le boulevard du 30 juin. Malheureusement, le constat est amer sur terrain étant donné que des chauffeurs font fi du respect du code de la route pour exploiter désormais les deux sens.
Cette pratique illégale est très observée à partir de 17h00 compte tenu de l’affluence des véhicules qui partent du centre ville. Des chauffeurs et des passagers à bord des véhicules ont normalisé cette situation pour autant qu’elle permet de gagner du temps lorsqu’ils regagnent leurs domiciles. Les embouteillages régulièrement observés sur les avenues des Huileries, Kasa-vubu et Poids Lourds auraient occasionné cette anarchie.
L’heure choisie est stratégique puisqu’en ce moment, les agents et les motards, commis pour réguler la circulation routière, sont hors prestation.
Moderniser la surveillance routière
En l’absence des agents de police de la circulation routière sur terrain, il est difficile, à Kinshasa, de faire un procès verbal sur un incident routier. Conscients de cette limite, des chauffeurs de transport en commun en profitent pour conduire au mépris du code de la route. De ce fait, ils sont souvent à la base de plusieurs accidents de circulation dans la capitale congolaise.
Il revient donc au service compétent de pouvoir moderniser son système de travail afin d’être en mesure de sanctionner sévèrement les récalcitrants même pendant la nuit.
C’est alors que le changement des mentalités pourrait être observé dans le chef des chauffeurs Kinois dont pour la majorité, l’apprentissage du métier se fait sur le tas plutôt que dans des auto-écoles. Ignorants toutes les règles du code de la route et usant d’une certaine léthargie dans le secteur, ils ont imposé leur diktat sur la route. Par conséquent, de perte en vies humaines ainsi que des dégâts matériels seront toujours déplorés.
Par ailleurs, l’absence des panneaux de signalisation dans plusieurs artères de la capitale ne favorisent pas le respect du code de la route, pas plus qu’il n’aident les chauffeurs censés conduire selon les normes requises. Par exemple, au centre ville, seul le chauffeur expérimenté sait distinguer les routes à sens unique là où les panneaux de signalisation font défaut.
Par Tantia Sakata