Le FCR de Bertrand Ewanga pour le départ de J. Kabila le 19 décembre prochain
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Le président national du Front Citoyen pour la République (FCR), parti membre du ‘’Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement’’, Jean Bertrand Ewanga, a tenu une conférence de presse, hier lundi 10 octobre au siège de son parti à Limete, en présence des membres du bureau de son parti.
Le FCR a choisi d’être membre à part entière du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, afin de lutter contre la nouvelle dictature qui veut s’installer en RDC.
Pour le FCR, le prétendu dialogue qui se tient à la cité de l’UA n’avait qu’un objectif, c’est de donner au pouvoir en place l’occasion de déverrouiller la Constitution en vue de permettre au président Kabila dont le second et dernier mandat arrive à terme le 19 décembre 2016, d’obtenir un glissement et par la suite, de se représenter aux prochaines élections pour se maintenir au pouvoir.
Le FCR, parti politique, parti créé par bertanrd Ewanga après sa démission de l’UNC place l’homme au centre de tout intérêt, au centre de toute son action, à tout point de vue politique, social, économique, en vue de favoriser son bien-être intégral.
Le FCR se dit rangé du côté de la population, pour sauver le pays de la tyrannie dans laquelle le pouvoir actuel veut l’entrainer.
Les valeurs du FCR sont fondées sur la liberté, l’égalité, la justice, le travail productif et créateur des richesses, la solidarité, la reconnaissance des mérites, la tolérance et le droit à la différence.
Le président Ewanga a expliqué qu’en quittant le forum de la cité de l’UA transformé en complot contre la République, il voulais dénoncer le manque d’exclusivité et le non respect des préalables posés par l’opposition.
Pour lui, le facilitateur désigné par l’Union africain était entrain de construire une tour de Babel avec des personnalités qui ne comptent pas dans la recherche de solution à la crise qui secoue le pays actuellement.
Selon lui, sa participation au comité préparatoire lui avait permis de vite découvrir que le dialogue tel qu’organisé ne se conforme pas à la lettre ni l’esprit de la Résolution 2277, encore, moins de l’Accord Cadre Addis-Abeba et d’autres résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité de Nation-Unies.
Par Julie Muadi