L’initiative prise par les autorités de l’Hôtel de ville  pour l’installation des décharges publiques à travers plusieurs communes de la capitale, pour bien gérer  les ordures  qui étaient très visibles partout, était saluée par toute la population Kinoise , qui avait pensé que ça venait mettre fin à cette insalubrité.

Mais  la réalité vécue aujourd’hui semble  décevoir  cette même population,  car l’évacuation de ces détritus des décharges publiques pose problème.  Il y a nécessité pour les pouvoirs publics d’envisager déjà comment ils peuvent réorganiser ses services.

Il suffit seulement de faire la ronde de la capitale pour se rendre compte  de la réalité, c’est-à-dire qu’il y a de ces endroits où  ce service d’assainissement s’effectue normalement.  Mais d’autres par contre, comme les agents commis à ce service, ne s’y rendent jamais.

Délaissées, ces immondices dégagent des odeurs insupportables, qui indisposent la population, l’exposant aux maladies de tout genre.

D’après les habitants  de certaines avenues où  ces décharges publiques  existent,  l’évacuation  s’effectue difficilement.

C’est le cas de la décharge publique située au croisement des avenues Kongolo et Village, au quartier Djalo, dans la Commune de Kinshasa, où la dernière évacuation s’est faite au mois de mars.   Ces ordures ont même constitué une montagne.

Pour  la décharge publique se situant au croisement des avenues du 24 novembre et Thabor à Gombe,  l’évacuation s’effectue après des semaines. Celle qui se trouve au croisement des avenues Kikwit et Kutu, dans la commune de Lingwala, l’évacuation a toujours lieu après le débordement etc..

Par Thony Kambila