Dès la fin du mandat présidentiel de Kabila : Un régime spécial pour la RDC envisagé par l’opposition
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L’opposition politique regroupée au sein du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement a tenu son conclave le mardi 4 octobre dernier au nouveau siège de l’UDPS. Parmi les principales résolutions qui en ont découlé, figure l’instauration d’un régime spécial qui va suppléer au vide juridique que le Président Kabila aura laissé au terme de son mandat qui interviendra le 19 décembre de l’année en cours.
Ce régime dont on n’a pas précisé les différents contours, aura assurément pour principale mission entre autres de conduire la période charnière et de préparer les élections que le régime Kabila et la Ceni n’ont pas voulu organiser dans le délai constitutionnel.
La Ceni dont le Rassemblement exige la dissolution pour avoir failli à sa mission et pour son incapacité notoire d’organiser les élections, devra passer le flambeau à une autre structure qui elle, prendra la relève pour organiser, en un temps record, des élections voulues libres démocratiques et transparentes tel que prévu par la constitution.
Le peuple congolais enclin au changement semble adhérer massivement à cette option politique dont la finalité est de tirer le pays du chaos dans lequel il est amené délibérément à plonger.
Toutefois, l’option prise par l’opposition ne rencontre pas l’assentiment de la mouvance présidentielle qui se demande sur quelle base juridique le régime spécial va trouver son fondement. On peut affirmer sans crainte d’être contredit et au regard de l’évolution de la situation politique de l’heure que le régime en question pourra bénéficier de l’appui populaire.
Le régime aura à définir des mécanismes devant permettre de restaurer l’équilibre constitutionnel et la stabilité des institutions dont certaines sont hors mandat. En attendant d’en arriver là, on ignore encore l’identité de la personne qui sera à la tête de ce régime et pour quelle durée. Nul doute cependant qu’il sera piloté par le père de la démocratie en RDC le grand baobab Etienne Tshisekedi.
Par Julie Muadi