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Bruxelles réduit la durée des visas aux officiels congolais

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Bruxelles réduit la durée des visas aux officiels congolais

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Didier Reynders soulève des interrogations, autour du blocage au Congo-Kinshasa, qui ne manqueront pas d’être abordées au cours du sommet des ministres des Affaires étrangères de l’UE prévu le 17 octobre, avant la rencontre de Luanda sur la même préoccupation

Le ministre belge des Affaires étrangères a porté à la connaissance du public, via une interview hier mercredi 5 octobre dans les colonnes du journal « Le Soir », les mesures prises par son pays de réduire la durée des visas accordés aux officiels de la RDC.

Tous les porteurs des passeports diplomatiques vont désormais bénéficier de 6 mois de séjour, alors qu’auparavant, ils avaient droit à une durée maximale d’une année. Didier Reynders a justifié cette démarche par la crise politique en cours en République démocratique du Congo. Il a eu l’occasion de s’étendre aussi sur le délai de 500 jours proposés par la CENI.

Le Chef de la diplomatie belge s’est confié au journal « Le Soir » le même jour qu’il comptait déposer au Parlement de son pays un document stratégique sur l’Afrique avec un accent particulier sur la crise politique en RDC. Didier Reynders a expliqué vouloir savoir  « dans quel contexte, dans quel cadre, on se retrouvera après la date du 20 décembre », étant donné que le second et dernier mandat de Joseph Kabila prend fin le 19 décembre.

Si les élections ne sont pas tenues avant cette date-butoir, le Chef de la diplomatie belge conseille de penser déjà à la période intermédiaire en fixant son principal animateur et un nouveau calendrier électoral. Pour lui,c’est maintenant qu’il faut se préparer en conséquences pour un vrai dialogue inclusif en mettant autour d’une même table tous les acteurs politiques.

Réclamant les clarifications sur le calendrier de prochaines élections, Didier Reynders trouve insensé le délai de 500 jours proposé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à travers son président, Corneille Nangaa. Il reste  d’avis qu’en retardant les prochaines élections, on aboutit à un troisième mandat de fait de Joseph Kabila.

Par rapport aux incidents tragiques de septembre à Kinshasa et à travers plusieurs agglomérations du pays, il recommande une enquête pilotée par les Nations-Unies pour que les auteurs matériels et intellectuels de ces gravités répondent de leurs atrocités conformément à la loi.

La prise de position de Didier Reynders sur le blocage du processus électoral intervient après celle du ministre français des Affaires étrangères qui insiste sur la tenue des élections dans le délai constitutionnel. Pour Jean Marc Ayrault, il y a une constitution en RDC qui doit être respectée.

Ces points ayant trait au blocage en RDC, seront examinés par les ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne le 17 octobre prochain, avant la rencontre de Luanda sur la même préoccupation en date du 27 du même mois de l’année en cours.

Par KerK

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