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Suspension des travaux de l’opposition au camp Tshatshi : Le forum vire au monologue

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Suspension des travaux de l’opposition au camp Tshatshi : Le forum vire au monologue

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Deux thèses antagonistes s’affrontées à la cité de l’Union Africaine, où se déroulent les travaux du dialogue convoqué par le président Kabila et dont la facilitation est assurée par l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo. La première est celle de la majorité, qui soutient une séquence d’élections prévoyant l’organisation des scrutins de la base au sommet ou en clair des locales et municipales à la présidentielle.

La seconde, défendue par l’opposition, est d’un avis contraire. Elle préconise la tenue des élections dans le délai constitutionnel et pour une séquence commençant par les élections présidentielles et législatives.

Au terme de chaudes empoignades verbales, les deux composantes , majorité et opposition, sont restées intransigeantes, chacune campant sur sa position. Ce qui a fait qu’au sein de la commission Elections qui a été chargée d’examiner l’épineuse question du fichier électoral et que dirige le PPRD Emmanuel Shadary, les violons étaient ainsi loin de s’accorder et le compromis difficile à trouver. Excédée par un débat qui vraisemblablement allait droit dans un cul-de-sac, l’opposition a jugé bon de suspendre sa participation à ces travaux, ce jusqu’à nouvel ordre.

Finalité

Sous l’actuelle législative, c’est le président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) Etienne Tshisekedi, qui avait sollicité la tenue du dialogue au lendemain des scandaleuses élections organisées en 2011, dont il ne cesse de revendiquer la victoire. La réponse du pouvoir en place était un non catégorique, estimant que le pays n’était pas en crise.

Depuis le 1er septembre 2016, le même dialogue a démarré ses travaux, dans un contexte politique différent et visant d’autres objectifs selon son initiateur, Joseph Kabila. Cette fois ci le forum vise l’organisation future des élections libres, démocratiques et transparentes.

L’humanité entière a été temoin des deux élections chaotiques de 2006 et 2011, organisées par Joseph Kabila. Beaucoup croient que l’une des exigences fondamentales pour garantir des élections libres, démocratiques et transparentes consiste à assurer l’indépendance de la CENI notamment en dotant des moyens financiers et logistiques appropriés à l’institution d’appui à la démocratie et en la mettant à l’abri de toute tentative d’instrumentalisation par le pouvoir en place.

Par G.O

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