A l’issue de son 2ème Congrès National : L’Union Nationale des Kinésithérapeutes tient à renouveler son comité national
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Le président national de l’Union Nationale des Kinésithérapeutes du Congo (UKC) a annoncé, hier mardi 6 septembre, que cette Asbl va élire son nouveau comité national lors de la journée commémorative de la profession qui sera célébrée demain jeudi 8 septembre 2016.
Willy Musafiri a fait cette annonce à Gombe, une commune de la ville de Kinshasa, précisément au Centre Catholique Béthanie, au cours de la cérémonie d’ouverture des travaux du 2ème Congrès National de l’UKC, axé sur « la kinésithérapie et la réadaptation physique en République Démocratique du Congo ».
Il a, d’entrée de jeu, rappelé le 1er Congrès National de sa structure tenu du 7 au 9 septembre 2014, toujours dans la capitale congolaise. Cette rencontre a permis aux participants, d’une part, de répondre à la question de savoir « comment améliorer et développer la profession de kinésithérapeute ? » et, d’autre part, de se pencher sur l’organisation juridique de l’UKC.
Les délégués de toutes les provinces de la RD Congo sont attendus au présent Congrès, soit un total de 68 participants, alors que la journée commémorative de la profession est accessible à tous les kinésithérapeutes membres de l’UKC, évalués à plus de 2 000.
Expliquant les termes de référence du 2ème Congrès National, Willy Musafiri a indiqué que l’humanité compte 650 millions de personnes handicapées.
Ces personnes ont besoin de l’assistance d’un kinésithérapeute mais, seuls 1% de ces personnes ont accès aux soins appropriés.
« Face à cette situation, les Nations Unies ont adopté la Convention relative aux droits des personnes handicapées, qu’au moins 80 pays ont signée et ratifiée, dont la RD Congo », a poursuivi Willy Musafiri, ajoutant que ce document consacre les droits de toute personne à la réadaptation et à une certaine mobilité.
L’orateur a ainsi invité ses collègues kinésithérapeutes à l’assiduité pour faire respecter cette Convention, en dépit des difficultés rencontrées dans le contexte congolais où les quelques services existants sont isolés et non équipés car, les kits standards sont jugés coûteux.
Etant donné que le rôle de l’UKC est de veiller à la protection et à la promotion de la profession, le président national de l’UKC a insisté sur la nécessité de solidifier le travail pour relever ce défi. De son avis, le Congrès constitue un cadre d’échange d’expériences pour un enrichissement mutuel des kinésithérapeutes.
Par Marcel Tshishiku