Au cours d’un atelier à Kisangani : Près de 100 enseignants formés sur la méthodologie de l’enseignement des albinos
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Près de 100 enseignants de différentes écoles de la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, ont été formés sur la méthodologie de l’enseignement des personnes albinos.
C’était au cours d’un atelier de formation organisé par l’Association pour la promotion et le développement des personnes albinos (Aprodepa) à l’intention des enseignants de plusieurs écoles de cette province et clôturé le jeudi 18 août dernier.
Le Coordonnateur de l’Aprodepa, Servais Ndumba, a relevé l’absence d’une attention particulière constatée à l’endroit des élèves albinos dans le déroulement des enseignements. Cette situation est à la base des échecs à la fin de l’année scolaire des plusieurs élèves albinos.
» L’albinos présente un problème de déficit de vision, et à l’école un enfant qui souffre d’albinisme écrit difficilement parce qu’il ne voit pas bien. Dans cette situation, les enseignants ont intérêt à le placer devant pour qu’il soit prêt du tableau. A cela s’ajoute également la discrimination par rapport aux enfants valide qui ont un certain préjugé sur la personne albinos « .
Pour sa part, Patrick Wenda, professeur à la faculté de Psychologie et sciences de l’éducation à l’Université de Kisangani, et spécialiste de la philosophie de l’éducation, a recommandé une éducation intégrée pour la personne atteinte d’albinisme.
« La personne albinos doit suivre les enseignements avec des personnes valides, mais les enseignants de leur part, doivent utiliser le tableau noir et la craie blanche. Ils doivent prendre des précautions de placer les élèves albinos au-devant, pour faciliter leur vison. Pour se faire, ils doivent éviter l’utilisation des craies de plusieurs couleurs sur le tableau », a-t-il affirmé.
L’albinisme est une particularité génétique héréditaire affectant la pigmentation de la peau et se caractérisant par un déficit de production de la mélanine.
Par Aimé N. Tuti