Tête à tête DSN-Edem Kodjo : Le président Denis Sassou N’Guesso pour le dénouement rapide de la crise congolaise
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Le facilitateur désigné par la présidente de la Commission de l’Union Africaine pour le dialogue politique congolais, le Togolais Edem Kodjo, s’était rendu le vendredi 12 août dernier à Brazzaville, pour répondre à une invitation du président Denis Sassou N’guesso.
Les échanges en tête à tête ont duré plus d’une heure et ont porté sur les initiatives pour le démarrage effectif du dialogue national ainsi que sur toutes les questions liées à la situation politique en RDC.
Denis Sassou N’Guesso se dit impliqué, en sa qualité de pays voisin et de » Congolais de cœur » dans cette crise comme il en a l’habitude pour leur résolution en apportant ses bons offices.
En effet, le numéro un congolais accueille depuis des semaines, de nombreuses délégations venues de Kinshasa au sujet du dialogue national inclusif. Pour DSN et Edem Kodjo, la tenue de ce forum est proche, nonobstant quelques difficultés.
Dialogue pour résoudre les problèmes sociaux des congolais
Avant de se rendre à Brazzaville, Edem Kodjo s’est entretenu avec l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito. Pour l’ancien locataire de l’Hôtel du Gouvernement, comme l’a indiqué son porte-parole, il faut aussi un autre contenu au dialogue national en dehors du processus électoral.
Le dialogue doit aussi tendre à résoudre les problèmes économiques qui concernent le social de la population congolaise.
Donc penser à trouver suffisamment de ressources pour les élections mais aussi en trouver, à travers la communauté internationale pour amorcer le développement du pays car la crise n’est pas seulement politique mais aussi sociale.
En date du 11 août dernier, Edem Kodjo a rencontré Mme Faith Pansy Tlakula, présidente de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
Faith Pansy Tlakula, après sa rencontre avec Edem Kodjo, a indiqué devant la presse que les autorités congolaises l’ont assuré qu’il n’y a pas de journaliste en détention actuellement en RDC.
» Nous faisons le plaidoyer pour que les lois en conflit avec la Charte africaine des Droits de l’Homme, comme la diffamation soit abrogées car cela est en violation à la liberté d’expression « , dit-elle. » Sommes satisfait qu’il y ait des progrès en RDC, malgré les défis « , a-t-elle renchéri.
Par Godé Kalonji