Le chanteur Héritier Watanabé, transfuge du groupe Wenge Musica Maison Mère, vient de larguer, depuis le 29 juillet dernier, sur le marché du disque, son tout premier album solo intitulé  » Retirada « . Un chef d’œuvre, selon des experts, qui reprend plusieurs styles musicaux dont la Rumba, la Salsa, l’Afro Beat, le RNB, le Ndombolo…

Bien avant, c’est Céléo Schramm, dit Tata Mapasa, venait lui aussi de sortir son deuxième opus, intitulé  » Ici c’est Paris « . Les deux opus sont encore à l’étape de la promotion pour attirer la sympathie du public.

Curieusement, dans les deux œuvres, on retrouve une même chanson, intitulée  » BM  » dans l’album  » Retirada « ,  » Wenze ya minzemba  » dans  » Ici c’est Paris « . Pourtant, ce sont les chansons phares dans les deux tubes, et leurs clips passent régulièrement sur les écrans de télévision.

C’est à la fois regrettable et ridicule de voir deux grands artistes de cette hauteur se réclamer auteurs et compositeurs d’une même chanson, ce qui est impossible. Car deux œuvres d’esprit ne peuvent jamais être pareilles, lorsqu’elles sont le fruit du travail de deux personnes différentes.

Ceci veut dire qu’ils sont tous allés voir un même parolier pour garnir leurs albums de chansons de rêve. Pourtant, ils sont assez jeunes pour écrire ou composer leurs propres œuvres, leur coller une mélodie et les rendre agréable à l’oreille.

Ils seront donc départagés au niveau de la Société congolaise des droits d’auteurs (Socoda) qui devra entendre les deux artistes pour trancher sur cette affaire. Car une seule personne aura le privilège de percevoir les droits d’auteur.

Mention spéciale à Lutumba Simaro du groupe Bana Ok qui, malgré ses 78 ans, fait encore tourner convenablement sa tête en composant, seul, des chansons anthologiques, très éducatives pour la société. De même que Le Karmapa, Félix Wazekwa et bien d’autres.

Par LM