Après un bref séjour à la Prison centrale de Makala

Après ses déboires avec la justice congolaise, le chanteur de renom Antoine Agbepa dit Koffi Olomidé renoue avec ses fans ce dimanche 14 août 2016 à l’Hôtel Invest de Kinshasa.

L’accès à ce concert est conditionné au paiement de 20$US exclusivement pour les hommes.

En d’autres termes, les descendantes d’Eve n’auront rien à débourser pour assister à ce concert. Beaucoup de femmes se réjouissent de cette faveur leur accordée par le Quadra Korman pour prendre part à cet évènement sous le thème  » Koffi chante librement « .

Toutefois, la galanterie du patron de l’orchestre Quartier Latin est diversement interprétée. Surtout qu’elle intervient quelques jours après sa sortie de la Prison centrale de Makala. Le créateur de Tshatsho y a séjourné après l’incident survenu à l’aéroport de Kenya où, dit-on, il avait administré un coup de pied sur le bas ventre de l’une de ses danseuses.

L’affaire avait provoqué un tollé à travers le continent et au pays. Certaines organisations féminines comme la Cafco avaient même suggéré de boycotter les œuvres de Koffi. Nombreux sont également des hommes qui ont condamné son comportement. L’acte posé par Mopao Mokonzi n’était pas digne de son rang, à en croire des personnes contactées à ce propos.

Mauvais traitement

A quelques exceptions près, l’affaire Koffi Olomidé ressemble un peu à celle d’Yves Kisombe, député national honoraire. Cet ancien porte-parole du Mouvement de Libération du Congo (MLC) avait, quant à lui, vilipendé une journaliste en proférant des injures que les catholiques n’aimeraient pas entendre. Du coup, la presse s’était levée pour marcher, calicot à l’appui, contre l’ancien député. Résultat, la presse avait décrété un embargo sur ses prestations médiatiques.

Même si la mesure a été levée quelques temps après, Yves Kisombe est désormais un personnage qui évolue dans l’ombre, presqu’effacé. Comparaison n’est pas raison, certes. Koffi Olomidé qui a la réputation d’être un petit champion, ou, du moins, récidiviste dans les voies des faits, risque de compromettre sa carrière musicale pourtant brillante. A moins qu’il change d’option.

En privé, on raconte que l’incident de Nairobi est encore une peccadille. Quoiqu’on dise, Le Rambo doit respecter son étoffe.

Par GO