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Reçue vendredi dernier par le Groupe de soutien; Alternance pour la République : Franck Diongo réaffirme la position du Rassemblement sur le dialogue

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Reçue vendredi dernier par le Groupe de soutien; Alternance pour la République : Franck Diongo réaffirme la position du Rassemblement sur le dialogue

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Le député national Franck Diongo Shamba, en sa qualité de 1er vice-président chargé des questions politiques, électorales et sécuritaires de la plateforme Alternance pour la République, une structure de soutien à la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle de 2016 en République démocratique du Congo, a été reçu, à la tête d’une délégation, vendredi 5 août dernier, par le Groupe de soutien au dialogue, au siège de l’Union Africaine situé le long du boulevard du 30 juin, en face du cimetière de la Gombe, dans la commune qui porte le même nom, à Kinshasa.

Après un échange de plus d’une heure, l’Alternance pour la République a réaffirmé sa position. Il n’y a donc pas eu contradiction avec le Rassemblement, plateforme dont elle est membre. Les mêmes préalables du Rassemblement que préside Etienne Tshisekedi ont été réitérés par l’opposant radical Franck Diongo Shamba.

La délégation conduite par Franck Diongo était composée de Bogene, SGA du PNB ; Philippe Evoloko, SG ECCO ; la Secrétaire Générale de l’ULD, parti cher à Katebe Katoto ; le docteur Beya ; et Moïse Moni Della, président national de CONADES. Elle a été reçue par le Groupe de soutien à la facilitation composé Saïd Djinnit, envoyé spécial du SG de l’ONU pour la région des Grands Lacs ; Mamane Sidiku, chef de la Monusco ; des Représentants de l’OIF, de l’UE, et de l’UA. Ces derniers ont fait savoir à l’équipe conduite par Franck Diongo qu’ils sont là pour aider les Congolais à sortir de l’impasse qui guète la République Démocratique du Congo.

Des échanges

Les membres du Groupe de soutien ont posé des questions notamment quant à la participation de l’AR au dialogue. Chacun des membres a manifesté sa volonté d’aider les Congolais à aller de l’avant. En réponse, l’AR a réaffirmé la position du Rassemblement dont il est membre. Parlant de la nature de la crise en RDC, Franck Diongo n’est pas allé par le dos de la cuillère.

Pour lui, la crise est artificielle et elle est entretenue par le chef de l’Etat qui, selon lui, tient à rester éternellement au pouvoir. L’AR a rappelé la particularité de la Constitution congolaise qui est le fruit d’un compromis politique.  » Nous avons démontré l’urgence de l’élection présidentielle dans le délai. Nous sommes déterminés à faire respecter la Constitution de notre pays car nous sommes du côté de la légalité », a dit le premier vice-président de l’Alternance pour la République.

Du cadre juridique du dialogue

Lors des échanges, la délégation de l’AR a souligné l’importance du dialogue comme voie de sortie de la crise. Mais, pense-t-elle, il se pose un problème du cadre juridique.

 » Nous pensons que le cadre juridique de ce dialogue, c’est la résolution 2277, voilà pourquoi nous avons insisté sur cette clarification « , a-t-il noté. Aussi, quant aux préalables de l’AR pour sa participation au dialogue, il y a lieu de noter qu’il n’y a pas de contradictions avec celles soulevées par le Rassemblement.

Franck Diongo n’a fait que réaffirmer la position du Rassemblement lors de cette réunion. Parmi ces préalables, il y a, entre autres, la libération des prisonniers politiques qui constitue  » un test de sincérité pour le président Joseph Kabila  » et dont la réponse sera considérée comme un acte de bonne de foi.

Récusation irrévocable de Kodjo
Déjà, avant d’accepter l’invitation du Groupe de soutien, l’Alternance pour la République avait posé quelques conditions. Il s’agit, entre autres, de la non participation de Kodjo à ces échanges.  » Nous avons été clairs avant de venir. Kodjo ne pouvait se mettre avec nous pour discuter, et le groupe de soutien à répondu favorablement à notre requête « , a-t-il dit.

La synthèse de Diongo quant à la rencontre

 » Nous avons réitéré la position du Rassemblement parce que notre plateforme est membre de cette structure. Nous avons rappelé notamment la récusation irrévocable du facilitateur, nous avons rappelé les préalables tels que la libération des prisonniers politiques, l’abandon des poursuites fantaisistes arbitraires, tel le cas de Moïse Katumbi, candidat président déclaré.

D’autres cas sont, entre autres, des médias fermés, les dédoublements des partis politiques… C’est ce que nous avons rappelé au Groupe de soutien. Nous avons défendu également auprès du Groupe de soutien que notre volonté est de souligner l’inopportunité du Comité préparatoire « , a-t-il déclaré devant la presse nationale et internationale.

Et de poursuivre,  » notre détermination est que ce Groupe de soutien se transforme en un comité de facilitation parce qu’au Congo, pour nous, le facilitateur pose un problème de crédibilité et de confiance. Il faudra donc que le groupe de soutien change de statut. Au lieu d’être observateur, il faut qu’il soit membre du Comité de facilitation. Voilà en sommaire les éléments que nous avons rappelés au Groupe de soutien à la facilitation « .

Les raisons de cette rencontre

Il importe de souligner que si piège il y avait à travers cette rencontre, l’Alternance pour la République est restée solidaire au Rassemblement quant à sa position sur la participation au dialogue. Le président national du MLP, dans sa casquette de l’une des autorités de l’AR, soutient que c’est par respect à la communauté internationale que sa plateforme a répondu favorablement à l’invitation du Groupe de soutien.  » Le Groupe de soutien est un groupe de bonne volonté qui voudrait aider les Congolais.

Lorsqu’il nous invite, nous ne perdons rien en donnant des explications et en réitérant la même position parce qu’après la réunion présidée par le président Tshisekedi, ils ont reçu tous les autres groupes y compris ceux qui ont été reçus avant nous. Par respect à la communauté internationale qui nous aide, qui nous accompagne, il a été de notre devoir de venir réitérer la même chose.

Donc, il n’y a pas eu évolution sur notre position. Nous avons réitéré la même position du Rassemblement. Le Groupe a pris acte de nos préoccupations et il va évaluer « , a-t-il expliqué.

Par LM

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