Dialogue politique national : La CASE soutient la récusation d’Edem Kodjo
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Elle invite par conséquent l’UA, l’UE, l’OIF, et les Nations-Unies à faire montre de suffisamment de sagesse dans la désignation d’un nouveau facilitateur au dialogue congolais!
La récusation du facilitateur international désigné par l’Union africaine (UA), le Togolais Edem Kodjo, en vue de la tenue du Dialogue politique national en RD Congo, intéresse certaines organisations de la société civile.
C’est le cas de la CASE (Commission africaine pour la supervision des élections) qui a salué la contestation formulée à l’endroit du facilitateur Edem Kodjo par l’Opposition.
La réaction de la CASE est contenue dans sa déclaration d’observation n°33/8/2016 du 04 juillet dernier, dont une copie a été transmise à la CENI (Commission électorale nationale indépendante) et rendue publique.
L’Organisation d’observation électorale, en effet, s’est réjouie de la courageuse option prise par l’Opposition. Selon elle, la décision de l’opposition va faire naitre une nouvelle impulsion à même de d’apporter un nouveau souffle à la préparation du dialogue politique en RDC.
La CASE a rappelé à cet effet qu’elle a été la première organisation d’observation électorale en RD Congo à avoir dénoncé les limites des compétences et des méthodologies de la part du facilitateur togolais. Il avait ainsi demandé à l’UA de désigner un autre facilitateur en remplacement d’Edem Kodjo.
Aussi, l’organisation africaine a-t-elle profité de l’occasion pour inviter l’UA, l’UE, l’OIF, et les Nations-Unies à faire preuve de suffisamment de bonne volonté afin de désigner un nouveau facilitateur au dialogue congolais.
Elle a salué par ailleurs le courage du leader de l’Opposition congolaise en la personne du président national de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui a su dénoncer publiquement le parti pris du facilitateur international Edem Kodjo.
Par LKT