Du 2 au 5 Août 2016, se tient dans les locaux de la Monusco, situés à l’Utex-Africa, un séminaire  » de haut niveau  » sur le cadre et processus de gestion des armes et des munitions en RDC.

Ce séminaire est organisé par le gouvernement de la RDC en collaboration avec ses partenaires nationaux et internationaux, dont les Nations Unies, en vue de permettre aux participants de procéder à l’évaluation de base des acteurs et des capacités nationales, afin de contribuer à identifier et apporter les moyens permettant une gestion efficace des armes et munitions dans le pays.

A en croire Théophane Kinda, porte-parole ai de la Monusco, dans la Résolution 2277, le Conseil de sécurité demande que se poursuivent les efforts déployés par la RDC pour contrer la menace que représentent le transfert illicite, l’accumulation déstabilisant et le détournement d’armes légères et de petit calibre, notamment ceux tendant à organiser en toute sureté et efficacité la gestion, l’entreposage et la sécurité des stocks d’armes et de munitions, avec l’appui renouvelé de la Monusco, selon qu’il conviendra et dans les limites des ressources existantes.

Dans son récent rapport, Ban Ki-moon a noté que la large disponibilité des armes légères et de petit calibre illicites et leurs munitions est un facteur clé de conflit et de criminalité endémique causant la mort violente de plus d’un demi-million de personnes par an, dont environ 70.000, conséquence directe des conflits armés.

Pour la Monusco, cette série des réunions d’auto-évaluation est donc un processus national dirigé par le gouvernement de la RDC.

C’est également un processus global et inclusif impliquant tous les acteurs nationaux concernés en vue de parvenir à élaborer une feuille de route pour identifier des options en vue de renforcer les politiques nationales, les programmes et les procédures de gestion du cycle complet de vie des armes et des munitions en RDC.

Par Godé Kalonji