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Désavoué publiquement au cours du meeting tenu dimanche dernier par E. Tshisekedi : Edem Kodjo entre honneur et dignité !

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Désavoué publiquement au cours du meeting tenu dimanche dernier par E. Tshisekedi : Edem Kodjo entre honneur et dignité !

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Une base égalitaire dans l’accession aux médias publics en RDC doit être établie des l’ouverture du dialogue politique inclusif très attendu

L’onde de choc produit par le retentissant meeting du Rassemblement de forces politiques et sociales acquises au changement continue de faire des émules de cette plateforme politique à travers le pays et même à l’étranger !

Deux points importants de ce meeting semblent avoir accroché l’immense majorité des participants, au point d’en faire de véritables et inconditionnels adeptes.

Il s’agit, on s’en doutait encore, du désaveux public du facilitateur désigné au dialogue politique inclusif, en la personne d’Edem Kodjo et la dénonciation publique de la discrimination dont font constamment l’objet les formations et plateformes politiques de l’opposition de la part du pouvoir en place en ce qui concerne l’accès aux médias publics, l’organisation de réunions à caractère politique, la diffusion et la propagation des informations dans le grand public, etc… etc.

En effet, s’agissant du désaveu d’Edem Kodjo, tout est parti de l’observation pertinente des faits et gestes de ce dernier sur une longue durée, mais aussi et surtout de ses fréquentations secrètes directes ou indirectes dans les milieux du pouvoir !

Suite à ces faits et gestes, qui seraient étayés par des preuves probantes et confirmées, par ailleurs, par plusieurs sources indépendantes d’ici et d’ailleurs, le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, par la bouche autorisée de son chef de file Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a été bien fondé pour affirmer à la face du monde que le facilitateur désigné par l’Union africaine est loin d’être un traître, mais bien un kabiliste devant l’Eternel.

Dès lors, on peut facilement imaginer ce que pourrait donner en termes de  » résolutions opposables à tous  » un forum politique de l’envergure d’un dialogue politique appelé à arrêter des décisions qui engagent l’avenir du pays, mais dirigé par un kabiliste irréductible, par qui tout pourrait arriver, y compris le pire !

Il doit démissionner…

En ce qui concerne l’accès aux médias publics, Etienne Tshisekedi n’est pas allé loin dans l’abord de cette épineuse question, car le pouvoir en place au pays s’est toujours évertué à éviter l’opposition, au lieu de l’inviter à prendre la parole en public, en s’appuyant sur les radios et les télévisions de l’Etat qu’il gère et contrôle malheureusement d’une main de fer, contre les principes sacrés de démocratie pluraliste.

L’analyse de deux points saillants du meeting tenu par le chef de fil du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement appelle des observateurs avisés de la scène politique congolaise et de l’environnement international les conclusions ci-après.

Ne pouvant opérer en qualité de facilitateur dans un forum d’importance capitale comme le dialogue politique inclusif, après avoir perdu la confiance de l’une des deux forces politiques en présence, Edem Kodjo doit démissionner sans délai, afin de préserver son honneur et sa dignité.

Et parce que l’ensemble du peuple congolais et la communauté internationale a le droit de tout savoir de ce qui sera discuté et décidé au cours de ce forum, qui marquera la rupture entre le passé et la nouvelle ère qui commence avec cette rencontre historique, une base égalitaire dans l’accession aux médias publics en RDC doit être établie dès l’ouverture de celle-ci.

Pour ce faire, le dialogue politique inclusif doit mettre en place une autorité morale appelée à faire respecter l’application de ce principe d’égalité dans la distribution de la parole à travers les médias publics.

Pour ce qui est du remplacement d’Edem Kodjo, la communauté internationale doit éviter de créer un cas de jurisprudence en voulant imposer ce dernier aux Congolais qui veulent oublier la dictature, d’où qu’elle soit venue.

Par Bamporiki Chamira

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