Justin Marie Bomboko repose depuis hier au cimetière de la Gombe
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Après les hommages des Congolais de tous bords
Décédé le jeudi 10 avril 2014 à Bruxelles des suites d’une maladie, Justin Marie Bomboko, 86 ans, a été inhumé hier mardi 22 avril au cimetière de la Gombe, en présence des personnalités politiques et des milliers de personnes, plus particulièrement des membres de la Communauté Anamongo dont il fut leader.
Auparavant, dans la matinée, le premier chef de la diplomatie congolaise a eu droit aux hommages des personnalités politiques congolaises, en l’occurrence des députés nationaux, des sénateurs, des membres du gouvernement, des députés provinciaux et d’autres personnalités tant civiles que militaires qui n’ont pas dérogé à la règle pour rendre un hommage mérité au pionnier de l’indépendance disparu.
Le chef de l’Etat, Joseph Kabila, et son épouse ont également fait le déplacement du Palais du peuple où le corps de l’illustre disparu a été exposé depuis le lundi pour lui rendre un dernier hommage notamment en déposant une gerbe de fleurs. Les présidents des deux chambres étaient également présents sur le lieu mortuaire. On peut rappeler que le patriarche Bomboko fut 1er Vice-Président du Sénat à l’époque de » 1+4 « .
L’actuel président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, rendant hommage au patriarche Bomboko, a émis des sentiments de regret à l’égard de l’illustre disparu qu’il a qualifié d’ » homme de grand cœur « . L’homme qui savait partager sans limite et sans calculs. Comme disent les Kinois : » a pesa a tala te « .
Bomboko était » Nkumu » (grand chef) de par sa politique.
Une qualité qui l’avait souvent caractérisé dans sa carrière politique. Il était doté d’une grande capacité d’écoute, a renchéri Léon Kengo wa Dondo avant de préciser que cette qualité, il l’a appliquée jusqu’en diplomatie.
Dans la délégation venue du Congo Brazzaville à cette occasion, on a noté la présence de la première dame de ce pays voisin, Mme Antoinette Sassou venue s’incliner devant la dépouille de Papa Bomboko. Cet homme, nul n’en disconviendra, a posé les jalons des relations fraternelles entre les deux pays.
Par G.O.