Le communiqué est signé « Freedom for journalist » (FFJ), une organisation de défense et de promotion de la liberté de la presse, qui a exprimé toute sa désapprobation à la suite des menaces dont a été victime, le mardi 21 juin 2016, Lucien Dianzenza, journaliste au quotidien  » Les Dépêches de Brazzaville « , paraissant sur les deux rives du Congo-Brazzaville et de la République démocratique du Congo (RDC).

En effet, le journaliste Dianzenza revenait d’un reportage sur la déclaration politique de Franck Diongo, président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), qui est un parti politique de l’Opposition et opposant au président Kabila, lorsqu’il a été interpellé à quelques mètres de la permanence de ce parti par des éléments se réclamant de la Police.

Il a été contraint de décliner le contenu de son sac. Ils y ont trouvé un bloc-notes, deux téléphones, un dictaphone et autres effets personnels. A la lecture du contenu du calepin du journaliste, ils sont tombés sur les notes prises par le journaliste sur la déclaration de M. Diongo relative à la dernière rencontre des opposants politiques à Genval, une ville belge. Ils l’ont immédiatement étiqueté comme un journaliste proche de l’Opposition avant de le menacer brutalement de mort.

 » Ils m’ont dépouillé de tout, même une somme d’argent que j’avais en poche a été arrachée brutalement. Mon calepin ne contient pas que des notes sur les activités des partis de l’Opposition mais aussi celles des membres des partis proches du pouvoir. Je suis journaliste, je suis censé être impartial « , a déclaré le journaliste qui a immédiatement joint FFJ.

FFJ constate la recrudescence des actes d’intimidation visant des journalistes. Cyrille Milandu, journaliste à Top Congo, un autre média émettant à Kinshasa, a été dépouillé et fait l’objet des menaces de mort. FFJ exige une enquête indépendante et l’établissement des responsabilités.

Par LKT