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La section protection de l’enfant de la Monusco dénonce : Près de 457 enfants toujours associés aux groupes armés au premier trimestre de l’année 2016

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La section protection de l’enfant de la Monusco dénonce : Près de 457 enfants toujours associés aux groupes armés au premier trimestre de l’année 2016

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Selon la section Protection de l’enfant de la Monusco, près de 457 enfants dont 68 filles et 389 garçons sont toujours associés à des groupes armés et utilisés comme combattants.

Ces enfants, note la section, jouent les rôles d’appui aux combattants comme cuisinier, domestique, messager, porteur… tandis que les filles sont souvent utilisées à des fins sexuelles, comme épouses ou concubines des combattants.

A coté de ces chiffres qui interpellent, la section protection de l’enfant de la Monusco révèle des résultats encourageants.

En effet, avec l’appui de l’Onu, Kinshasa a réussi à éliminer le recrutement officiel d’enfants au sein de l’Armée nationale.

Aussi, la section protection de l’enfant de la Monusco note avec beaucoup de satisfaction les avancées notables enregistrées dans le domaine de la lutte contre l’impunité. Dans les mois à venir, le premier procès au niveau national condamnant le recrutement et l’utilisation d’enfants par un commandant d’un groupe armé, devrait débuter dans le Nord-Kivu.

D’après la section protection de l’enfant de la Monusco, les groupes armés sont en tête de liste des auteurs de recrutement d’enfants. Les trois principaux auteurs sont les groupes armés des FDLR, les Mayi-Mayi Nyatura et les Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki.

Chaque année, la section dénombre des centaines d’enfants qui sont victimes. En marge de la journée de l’enfant africain célébrée le 16 juin de chaque année, la section protection de l’enfant de la Monusco lance une nouvelle campagne dénommée  » Libérez les enfants des groupes armés « . Cette campagne a pour but de parvenir à un taux de zéro enfant dans les groupes armés.

Par Godé Kalonji

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